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22 novembre 2024

Charles-Ange Ginésy repart pour un tour à la tête du Conseil Départemental

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Ca devait être un formalité et telle est restée. D’autre part le résultat des élections de dimanche dernier était écrasant en faveur des deux droites départementales, celle « macro-compatible » de Christian Estrosi et celle qui a comme leader Eric Ciotti et que, par ricochet, Christian Estrosi a baptisé « lepeno-compatible ».


Charles-Ange Ginésy a été reconduit à l’unanimité des votants à la présidence du Conseil Départemental qui était la sienne depuis 2017, après avoir été 1er Vice-Président de 2008 à 2017. Pas un seul voix lui a manqué (y compris la sienne), alors que les deux socialistes qui représenteront l’opposition ont préféré de ne pas participer au vote.

Les douze conseillers de la mouvance « estrosiste » ont voté pour lui, et ce malgré la veille ils n’ont pas été compris dans la constitution du groupe de majorité d’obédience « ciottiste » : ont-ils été exclus ou ils se sont exclus d’eux-mêmes ?

Avouant son émotion : « J’ai une pensée pour mon père, lui qui m’a tout appris et qui me répétait la maxime “bien faire et laisser dire”, et faisant état de sa fierté : « J’ai encore tant d’énergie à donner pour notre territoire et nos habitants », Charles-Ange Ginésy a prononcé un bref discours d’investiture, en rappelant les faits saillants de la précédente mandature et traçants les engagements clés de celle qui vient de commencer, qui tout naturellement s’inscrit dans la continuité de la précédente mais avec l’ambition de voir loin, même très loin : « D’ici 2050, nous avons la volonté de faire du Département des Alpes-Maritimes, un Think Tank innovant et tourné vers la réflexion collective. Un laboratoire d’idées pour apporter aux Maralpins des réponses dans les domaines qui vous concernent ! »

Son équipe sortante, issue d’une consultation électorale féconde pour la droite même si le résultat droit être lu avec le prisme d’un abstention record qui, dans une certaine mesure, en invalide la lecture en termes politiques, restera la même dans les rôles névralgiques, même si l’on doit enregistrer l’arrivée de nombreux nouveaux.

En tête, on y retrouve Eric Ciotti, président du groupe de majorité qui sera un président-bis et dictera la ligne politique et les orientations stratégiques. Annoncé comme président de la commission des finances, il aura la possibilité d’ouvrir ou fermer le tiroir-caisse suivant ses considérations personnelles.

Premier-Vice Président est Xavier Beck, lui aussi reconduit, qui a fait ses preuves de fidélité et loyauté à la ligne « ciottiste.

Le rôle de l’opposition est réduite au droit de tribune, à la plus simple expression de « flatus vocis ». Dans son intervention, Marie-Louise Gourdon a suscité la sympathie qu’on reconnait aux téméraires, en souhaitant un  » rapport en bonne intelligence » , tout en préconisant « une vigilance attentive ». Malheureusement pour elle, la démocratie représentative est aussi la loi du nombre et quand on est 2 sur 54…

Reste à vérifier le positionnement des élus « estrosistes » qui ne feront pas partie de la majorité et auxquels aucune délégation sera confié, de ce fait étant exclus de la gestion de la collectivité. L’avenir, plus ou moins proche, dira s’ils accepteront leur marginalisation de fait. Fleuret, épée ou sabre ?

La prochaine séance publique, en calendrier le 16 juillet, nous en dira, peut-être, plus.

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