Dénonciation, signalement et sensibilisation, ce sont les maîtres-mots du mouvement local Greenpeace 06. Ce lundi matin, le collectif a organisé une action d’affichages sur la permanence de Christian Estrosi.
«Ville polluée» ,«climat en danger»,« places aux actes », ce sont les messages placardés sur les vitres du local du maire de Nice. Greenpeace pointe du doigt la politique de Christian Estrosi qui donnerait une fausse image verte à sa campagne.
Ce matin, devant la permanence de @cestrosi. Nous dénonçons la pollution à Nice, face aux annonces du nouveau plan climat de la métropole et dans le contexte des « Transition Days » que nous considérons comme des opérations de pure communication de greenwashing. pic.twitter.com/lDD2Ght2VN
— Greenpeace Nice (@GreenpeaceNice) September 27, 2021
Des annonces de la part de la ville de Nice qui ne seraient pas sans cause majeure d’après le groupe local. Les conséquences climatiques de la ville ont eu de lourdes répercussions devant la justice. «La décision de la cour de justice européenne qui a condamné la ville de Nice, pour non-respect des réglementations sur la qualité de l’air (500 décès prématurés chaque année), a poussé la Métropole à faire ces annonces.» Selon Greenpeace.
Une urgence climatique à laquelle s’ajoute également une urgence sanitaire, en effet depuis le début de la crise sanitaire, l’OMS a constaté une énorme hausse de la pollution de l’air.
L’ONG Greenpeace n’a pas hésité à contrer certains objectifs écologiques de Christian Estrosi.
«Ainsi, lorsque le maire et président de la métropole Christian Estrosi affirme:« À chaque fois que nous construirons, il faudra également détruire […]. Dans la zone du marché d’intérêt national (MIN) avec les démolitions, nous serons par exemple dans le positif » il oublie de préciser que le MIN sera déménagé à la Baronne à la Gaude sur un espace de terres arables, ce qui va générer un trafic routier (camions de livraisons…) supplémentaire.»
Christian Estrosi n’est pas le seul à être pointé du doigt pour avoir fait preuve de «Greenwashing», Greenpeace avait déjà accusé le président de la République française Emmanuel Macron, pour complicité durant la déforestation en Amazonie.