Christian Estrosi, en ses qualités de Vice-Président de l’Association des Maires de France et Député-Maire de Nice, apporte son soutien aux enseignants, personnels des écoles et parents d’élèves qui continuent aujourd’hui à exprimer leurs vives inquiétudes sur la réforme des rythmes scolaires imposée par le Gouvernement.
Une grève nationale intersyndicale des enseignants, des animateurs et des agents territoriaux aura lieu, ce jeudi 14 novembre, avec un rassemblement à partir de 10h sur la place Garibaldi. Puisque les bonnets semblent à la mode, on se demande de quelle couleur ils seront ? On ne sait pas encore si le maire de Nice sera présent et y participera.
Toutefois, 31 maires des communes de la Métropole ont déjà cosigné l’appel de Christian Estrosi. A sa création, le futur président n’avait-il pas défini cette nouvelle collectivité comme une communauté de destin et un orchestre qui aurait joué la même partition ? Promesse tenue !
Il avait alors été prophète, en politique expérimenté sachant bien que c’est celui qui tient la baguette qui donne l’attaque, le rythme et le ton à l’orchestre. Les musiciens suivent le mouvement et l’ensemble joue juste et bien.
Pour mémoire :
Dès la rentrée scolaire 2012, le Maire de Nice avait souhaité interroger l’ensemble des membres de la communauté éducative qui, à plus de 80%, avait rejeté massivement cette réforme dans l’intérêt des élèves. Christian ESTROSI avait alors refusé de mettre en place à la rentrée 2013 la semaine des 4 jours et demi dans les 161 écoles de Nice. « Les difficultés rencontrées par les communes qui ont choisi de mettre en œuvre cette réforme cette année ont montré combien nous avons eu raison de ne pas le faire à Nice », souligne le Député-Maire.
Ces difficultés ont été confirmées par les groupes de travail (réunissant enseignants, parents, animateurs, syndicats,…) qui ont œuvré toute l’année autour du Professeur André GIORDAN, Président du comité de suivi mis en place par le Député-Maire de Nice fin 2012.
Les premiers conseils d’écoles, qui se réunissent en ce moment et qui sont saisis de cette réforme, réaffirment tous leur opposition totale à la mise en place de la nouvelle organisation de la semaine scolaire.
Pour le Maire de Nice : « Le Gouvernement ne peut plus rester sourd aux inquiétudes des familles et tous ceux qui aujourd’hui s’expriment dans un seul intérêt, celui de nos enfants ».
