Récupération de Donnèe
11 C
Nice
27 janvier 2025

Christian Estrosi interdit les grands navires de croisière

Derniers Articles

Le maire de Nice a signé un arrêté limitant l’accès des ports métropolitains aux bateaux de plus de 900 passagers.

Face au surtourisme et à ses impacts sur l’environnement et la santé, Christian Estrosi, maire de Nice et président de la Métropole Nice Côte d’Azur, a décidé d’interdire les navires de croisière de grande capacité dans les ports métropolitains. Cette décision, effective dès juillet 2025, limite l’accès aux gares maritimes de Nice et Villefranche-sur-Mer aux bateaux dont la capacité d’accueil est supérieure à 900 passagers.

Cette annonce suscite des réactions contrastées. Benoît Kandel, responsable du Rassemblement National dans les Alpes-Maritimes, critique une décision prise sans concertation. Le leader du RN à Nice évoque l’absence d’étude d’impact économique, rappelant que les croisières représentent environ 25 millions d’euros de retombées annuelles pour les deux communes concernées. Selon lui, cette mesure va pénaliser à terme les acteurs économiques locaux, tels que les restaurateurs, hôteliers et chauffeurs de taxi.

Robert Injey, autre figure de l’opposition, salue l’aveu de l’impact négatif des croisières sur l’environnement. Cependant il regrette un manque de cohérence dans la politique écologique de la Métropole. Il pointe notamment l’extension de l’aéroport de Nice, qu’il juge incompatible avec les ambitions affichées de réduction des pollutions.

Une lutte contre le surtourisme

Christian Estrosi justifie cette interdiction par un besoin nécessaire de limiter les pollutions dues aux grands navires de croisière. Il rappelle que ces bateaux contribuent au réchauffement climatique et à la dégradation de la qualité de vie des habitants. La décision s’inscrit dans une politique plus large de réduction des nuisances liées au tourisme de masse. Il ajoute vouloir préserver l’environnement méditerranéen.

La mise en œuvre de cet arrêté pourrait cependant se heurter à des obstacles administratifs. La réaction du préfet et celle des autres communes du littoral seront déterminantes pour l’application effective de cette mesure.

Si cette décision divise, elle relance le débat sur l’équilibre entre développement touristique, respect de l’environnement et intérêts économiques.

Auteur/autrice

spot_img
- Sponsorisé -Récupération de DonnèeRécupération de DonnèeRécupération de DonnèeRécupération de Donnèe

à lire

Reportages