Le maire de Nice appelle les ministres de la Santé et de l’Enseignement supérieur à soutenir le projet de création d’une faculté de pharmacie au sein de l’Université Nice Côte d’Azur.
« Actuellement Nice, l’une des 12 premières villes de France, fait exception sur le territoire national en ne possédant pas de faculté de pharmacie au sein d’Université Côte d’Azur, pourtant dotée de toutes les grandes formations médicales et paramédicales », déplore Christian Estrosi en pointant également un manque de personnel officinal et de pharmaciens-chercheurs sur la Côte d’Azur.
Dans un courrier daté du 12 octobre le maire de Nice, en sa qualité de président du Conseil de Surveillance du CHU, sollicite le soutien de Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et d’Aurélien Rousseau, ministre de la Santé et de la recherche pour obtenir le droit de créer une faculté de pharmacie.
Dans ces lettres, on apprend que Christian Estrosi et la Métropole Nice Côte d’Azur ont déjà déposé un dossier de demande d’ouverture de ce département de pharmacie. Ce projet porté par le Rectorat de la région et a déjà reçu un premier « avis favorable » du ministère de l’Enseignement supérieur.
Une première promotion dès la rentrée 2024
Ce département Pharmacie ferait partie du futur campus santé de Saint-Jean-d’Angély à Nice-est qui a pour but de regrouper sur son site toutes les formations médicales et paramédicales dispersées dans plusieurs quartiers. Un projet à 32 millions d’euros déjà validé par l’État et la Région Sud qui a pour ambition de sortir de terre d’ici 2027.
L’Université Nice Côte d’Azur n’attendra pas cette échéance et propose « de lancer une première promotion dès la rentrée 2024, avec 40 places non prélevées sur le numerus clausus de la Faculté de Pharmacie d’Aix-Marseille Université ».
« La création de ce département de pharmacie à Nice renforcera la dynamique de recherche et innovation en santé et permettra d’offrir à nos jeunes une formation professionnelle en cohérence avec les besoins avérés des pharmaciens, des établissements et des entreprises mais aussi de la population du territoire azuréen », assure Christian Estrosi.