Le Comité de suivi a de nouveau rejeté le nouveau décret du ministre Benoît Hamon ainsi qu’il l’avait fait pour celui de son prédécesseur, Vincent Peillon. Les assouplissements du Ministre n’auront pas eu raison de l’opposition des experts consultés par Christian Estrosi.
Lequel n’a pas perdu de temps pour entrer en résistance : « Comme je l’avais indiqué récemment, j’ai souhaité, après la parution du décret de Benoît Hamon, réunir rapidement le comité de suivi de la réforme des rythmes scolaires que j’avais installé en septembre 2012. Ce comité, présidé par le Professeur André Giordan, a rejeté massivement, ce soir (hier soir), le décret sur les rythmes scolaires paru le 7 mai 2014″.
La suite ? Pas de suite…
« Je prends donc acte de cette position. Les représentants de la communauté éducative à Nice ne veulent pas de ce décret. Je continuerai de suivre leur avis et je ne mettrai donc pas en place cette réforme à la rentrée 2014 ! » dit le maire de Nice
La fronde ? Pas de fronde:
« Je souhaite à ce stade que les conseils d’école soient à nouveau réunis pour qu’ils se prononcent sur les suites à donner » C’est encore le maire de Nice qui le dit.
Finalement, les réflexions du comité de suivi donnent à Christian Estrosi la motivation pour un exercice où il excelle, s’opposer au gouvernement : « je continue de demander au Premier Ministre, au Ministre de l’Éducation Nationale et à l’Inspecteur d’Académie, de permettre aux Maires de choisir librement d’appliquer ou non la réforme des rythmes scolaires ».
Mais, pourquoi donc continuer à demander de choisir quand le choix est fait depuis longtemps ?