Après les critiques et polémiques suite à l’absence de Nice parmi la première liste des villes classée en Zone de Sécurité Prioritaire pour les quartiers sensibles, Christian Estrosi a changé d’approche et de tactique. En qualité d’ancien ministre, il s’est rappelé que ce n’est pas en donnant des coups de pied dans le vide qu’on avance, bien au contraire.
Rendez-vous a donc été pris avec le Ministre de l’Intérieur, Manuel Valls,
pour s’expliquer et expliquer les (bonnes) raisons de ses choix.
Au cours d’un entretien constructif d’une heure, le Maire de Nice a rappelé au Ministre l’ensemble des dispositifs mis en œuvre sur sa commune en matière de sécurité et l’engagement de la ville auprès des forces de l’ordre pour les accompagner dans leurs missions régaliennes et a également profité pour plaider le classement en Zone de Sécurité Prioritaire pour les quartiers sensibles de Nice.
Pour Christian Estrosi : « Au cours d’un échange direct et pragmatique, j’ai exposé au Ministre l’ensemble des mesures que j’ai mises en œuvre sur la ville depuis 2008, notamment en termes de Police Municipale mais aussi de vidéo-protection.
J’estime que Nice est, à ce titre, exemplaire dans son dynamisme en matière de lutte pour la prévention de la délinquance.
Il me semble logique que nous soyons éligibles aux Zones de Sécurité Prioritaires, notamment pour les quartiers des Moulins et de l’Ariane. J’espère avoir été entendu par le Ministre de l’Intérieur qui annoncera prochainement de nouvelles Zones de Sécurité Prioritaire».
La suite nous dira si la plaidoirie « pro domo sua » du Maire de Nice aura trouvé oreille attentive de la part du Ministre.
Bien sur, tout était plus facile quand il y avait les amis ou les collègues au gouvernement mais maintenant que la situation a changé il faut apprendre à faire avec.
Et, dans ce cas, la diplomatie vaut sans doute mieux que les proclamations !