Christian Estrosi est formidable! L’écho du referendum a peine éteint, un résultat qui de décline plutôt au flop qu’au top et le voilà de nouveau en piste pour relancer comme un accro du jeu de ‘hasard: Je perd la mis et je relance…
Et voici qu’on passe de « non » privatisation de l’aéroport de Nice à celle de tous les aéroports de France!!! Rien que ça !
Après le referendum, (qui a eu l’idée de faire voter les gens pendant un jour de travail), on recommence par une pétition via internet, décidément plus simple.
En fait, la tactique de lancer le chapeau toujours plus haut est bien connue… ça évite de rester sur le résultat du lancer précédent. Mais, ce n’est pas pour autant synonyme de réussite : à un moment, le chapeau reviendra à terre et on jugera la hauteur à laquelle il a été lancé.
On restera donc sur notre faim, en attendant de comprendre à quel jeu le maire de Nice a décidé de jouer. Tôt ou tard, les cartes devront être mises sur la table et on y verra plus clair.
D’autres sont plus incisifs comme Gaël Nofri, élu municipal d’opposition au conseil municipal niçois : « Une fois de plus le Maire de Nice est dans la posture. Lui qui a présidé à la prolongation de la privatisation des autoroutes de France, lui qui était membre du Gouvernement qui a transformé les aéroports en société anonyme, premier pas vers la privatisation, tente aujourd’hui de s’opposer à la privatisation des aéroports de France.
Si la question de l’aménagement du territoire nationale est un enjeu important duquel ne peut être absent l’Etat stratège, je me méfie des postures. Ainsi donc, preuve est faite qu’après les multiples reprises en régie, le référendum sur l’aéroport, coûteux et sans effet, était une dépense de plus payée par les Niçois dont le seul objectif était de concourir au plan de communication d’un homme dont l’obsession élyséenne tourne à la crise de delirium-tremens ».
Dans le dossier aéroport(s), il serait temps à présent que tout le monde atterrisse, non ?
