Le maire de Nice, Christian Estrosi, qui avait été condamné en première instance pour diffamation envers un universitaire niçois impliqué dans une association d’aide aux migrants, a finalement été relaxé ce lundi 18 janvier.
En effet, le 23 avril 2021 il avait été condamné à 3 000 euros d’amende par le tribunal correctionnel de Nice pour diffamation envers Pierre-Alain Mannoni, un universitaire niçois venu en aide à des migrants.
Pierre-Alain Mannoni avait brièvement hébergé trois Érythréennes réfugiées dans un centre de vacances français désaffecté, il les avait ensuite conduites en voiture à une gare SNCF vers Marseille afin qu’elles soient soignées par des associations.
Suite à cela il avait été pris dans une tourmente judiciaire.
Le maire de Nice avait donc réagi sur Twitter concernant la décision de justice de 2017 qui avait déclaré l’universitaire non coupable.
«Pierre-Alain Mannoni, Cédric Herrou… Ils sont tous coupables de faire entrer illégalement des individus sur notre territoire. Avec ces agissements ils favorisent le travail des passeurs. Certains djihadistes se font passer pour des migrants. Comment ces individus peuvent-ils nous certifier qu’ils ne font pas rentrer de terroristes sur notre sol en violant la loi comme ils le font ?».
Ce dernier avait par la suite attaqué en justice le maire de Nice pour diffamation.
L’avocat de Christian Estrosi, Me Gérard Baudoux, a donc indiqué ce lundi que la Cour d’appel d’Aix-en-Provence a «infirmé le jugement de première instance et relaxé M. Estrosi».
Suite à cette décision M. Estrosi a également réagi sur Twitter.
Contrairement à la fake news que certains propagent, c’est avec satisfaction que j’ai pris connaissance de l’arrêt rendu par la cour d’appel d’Aix-en-Provence qui a infirmé le jugement et prononcé ma relaxe pure et simple dans l’affaire qui m’opposait à un universitaire niçois.
— Christian Estrosi (@cestrosi) January 17, 2022