Christian Estrosi revient sur la scène du dossier du groupe de presse Nice-Matin. Après une période de discrétion inhabituelle pour lui, le maire de Nice est revenu sur ce sujet en grave crise et dont le sort sera décidé par le Tribunal de Commerce, le 7 novembre prochain.
« Trois projets de reprise sont en lice et il ne m’appartient pas de les juger. Parmi ces projets, les salariés, dont chacun peut comprendre l’inquiétude et la colère, ont proposé un projet de reprise qui est désormais soutenu par des actionnaires privés. Ce projet est celui qui préserve le maximum d’emplois ». dixit le Député-Maire de Nice et Président de la Métropole Nice Côte d’Azur
On pourrait aussi voir un changement de cap après lecture de ce qui suit : « Faisant de l’emploi et la croissance mes maîtres mots et dans la mesure où, comme la loi le prévoit, la Région, chef de file en matière économique, a donné son accord pour que les collectivités apportent un soutien à ce projet, la Ville de Nice est prête, si ce dossier est retenu par le tribunal de commerce, à tout mettre en œuvre pour l’accompagner ».
En fait, le groupe UMP (à l’insu de Christian Estrosi ?) n’avait pas voté pour l’aide que le Conseil régional a octroyé au groupe Nice-Matin au nom d’une prétendue neutralité par rapport aux dossiers en examen. A vrai dire, la nouvelle loi sur l’économie sociale et solidaire prévoit qu’une collectivité territoriale puisse devenir actionnaire d’une Scop ou Scic. Dès lors, le maire de Nice donne l’impression de donner,pour sa part, sa préférence au dossier interne.
Il est vrai que Bernard Tapie le soutiendrait aussi à titre personnel, en échangeant un apport financier avec la participation co-détenue dans Corse-Matin.
Comme on murmure d’xcellents rapports entre lui et Christian Estrosi, ceci expliquerait peut-être cela ?