La cérémonie de remise du prix académique de l’Éducation se tient ce vendredi 1er juillet au rectorat de Nice.
Cet événement récompense des élèves de 1ère générale, technologique, ou professionnelle, pour leur réussite scolaire, leurs exploits sportifs, ou leur engagement au sein de leur établissement.
Le premier prix provient du ministère de l’Éducation nationale remis par le biais
du rectorat, tandis que les six autres sont délivrés par des partenaires, Emmanuel Ethis, le recteur de l’académie de Nice, étant le maître de cérémonie.
Celle-ci ressemble sur le fond aux cérémonies de remise de diplôme américaines, avec des participants costumés, un animateur au discours à la fois sérieux et fantaisiste, dans un cadre ensoleillé.
La réalité est toute autre, aux alentours des tables de pique-nique, une trentaine de personnes sont présentes : majoritairement des professeurs, des organisateurs, quelques journalistes, mais qu’importe, l’émotion est au rendez-vous.
Et le « héros », comme aime à le qualifier Emmanuel Ethis, est là : Christophe Meygret. Ce jeune homme de 17 ans, élève de 1ère S au lycée la Montagne à Valdeblore a remporté quatre prix sur sept, dont trois ciblant sport, il s’est notamment attiré les louanges de Marie-Christine Lanfranchi, la représentante du directeur régional de la jeunesse, des sports, et de la cohésion sociale (DRJSC).
Le dernier étant le premier prix de la journée : le prix académique de l’Éducation 2016.
« C’est un élève remarquable. Immensément investi dans sa scolarité. » témoigne
Michel Sénéchal, son proviseur au lycée la Montagne.
Lui se décrit comme étant « sociable, ouvert, engagé. » Engagé tout d’abord dans la vie de son lycée mais également de sa région : le Mercantour. Il a pour objectif de réaliser, l’année prochaine, un long-métrage sur la biodiversité du lieu.
« Où trouves-tu le temps de faire tout cela? » La question d’Emmanuel Ethis est légitime.
Il est impliqué partout. Et particulièrement dans le sport. Son rapport à la montagne et à sa région le renforce, et le motive. Il passera l’année prochaine les tests techniques « BE Ski » pour être moniteur à l’école du ski français (ESF).
Tout en gardant en tête son but ultime. « Un infime pourcentage de personne réussissent à devenir ce qu’ils rêvaient d’être étant enfant, rappelle Emmanuel Ethis, astronaute, footballeur professionnel, vétérinaire. Lui il deviendra pilote d’hélicoptère. »
Tout de noir vêtu sous cette chaleur, Christophe a du mal à cacher sa fierté et sa joie. Mais il sait garder la tête sur les épaules, bien que la carotte soit belle et attrayante.
Ces prix lui rapporteront 1.800 euros au total. Mais pour lui pas de folie. La prévoyance règne : « Je préfère mettre directement de côté. Si jamais mon expérience dans l’aéronautique ne fonctionne pas, j’aurai de quoi rebondir. »
Thibault Bourru.