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22 novembre 2024

CHU de Nice : 50% des opérations déprogrammées

Lorenzo Sinic
Lorenzo Sinic
Journaliste pour Nice Premium depuis Juillet 2021. Responsable de la publication et des podcasts de Nice Premium. Rédacteur principal pour les catégories "Sport" et "OGC Nice".

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La moitié des blocs opératoires du CHU de Nice sont fermés au profit de la réanimation Covid.


La crise sanitaire du covid 19 n’a jamais été aussi importante dans notre région et notre département. Il y a quelques jours, Gabriel Attal, le porte-parole du Gouvernement, avait évoqué une « situation particulièrement tendue » dans la région Paca et plusieurs études montrent que la métropole Nice Côte d’Azur est celle où le virus circule le plus.
Récemment de nouvelles mesures ont été prises dans les établissements médicaux de notre territoire, en première ligne : le CHU de Nice.

Présent sur les ondes de France Bleu Azur hier matin, le Professeur Stéphane Litrico, neurochirurgien et vice-président de la CME (Commission médicale d’établissement) a annoncé “qu’environ 50% des opérations, toutes spécialités confondues, sont différées.”
Le Pr Litrico a expliqué cette décision prise par le CHU, liée à la gestion des services de réanimations de Covid 19 :
« Pour faire tourner les services de réanimation, aujourd’hui saturés par des patients Covid, il faut des IADE (infirmiers anesthésistes), un personnel déjà rare en temps normal, exerçant principalement en bloc opératoire, répond le Pr Litrico. Nous sommes donc obligés, en libérant ces infirmiers en faveur de la réanimation, de fermer des salles d’opération; légalement, nous ne pouvons plus faire tourner les blocs sans eux. C’est ainsi que toutes les spécialités chirurgicales, la gynécologie, l’ophtalmologie, l’orthopédie, la chirurgie digestive, etc., ne sont plus en capacité de répondre aux besoins de prise en charge de tous les patients atteints de pathologies non Covid. »

A la suite d’une déprogrammation d’opération, plusieurs patients se dirigent vers les établissements privés. Mais eux aussi, sont en grande difficulté et ne peuvent pas accueillir de nouveaux patients.
“On adresse des patients aux établissements privés. Mais ces cliniques fonctionnent à plein régime et elles peuvent difficilement absorber des activités chirurgicales supplémentaires”

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  • Lorenzo Sinic

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