Luciano Barillaro, Consul Général d’Italie : « Le Festival a été une vraie réussite avec le seul bémol de sa date, la semaine après Pâques n’est peut-être pas la meilleure pur le public italien des vacanciers. Cependant la programmation a été de grande qualité et nous soutiendrons les efforts de la Direction de la Cinémathèque de Nice et de sa directrice, Odile Chapel, que je remercie déjà, pour l’édition de l’année prochaine »
Vendredi 29 Mars dernier, pour la soirée de clôture de la semaine consacrée aux célébrations du commémoration des 150 du rattachement de Nice à la France et de dans le cadre de la commémoration de l’anniversaire des 150 ans de l’Unité italienne, la Cinémathèque de Nice a accueilli deux réalisateurs représentatifs du nouveau cinéma italien Piergiorgio Gay et Gianfrancesco Lazzoti.
Piergiorgio Gay a présenté le film Niente Paura, un documentaire qui, avec la Constitution italienne pour toile de fond et à travers les chansons et les textes engagés de l’auteur compositeur, icône du rock italien, Luciano Ligabue, retrace les trente dernières années de l’histoire civile, sociale et politique de l’Italie à travers des épisodes aussi dramatiques et que traumatisant.
Un regard sur une Italie alternative qui essaie de trouver un langage qui sort des clivages politiques traditionnels pour essayer de trouver un palliatif aux malaises qui sévissent actuellement en Italie.
La soirée s’est terminée avec la projection du film tragi-comique Dalla vita in poi de Gianfrancesco Lazzoti.
Inspiré d’une histoire vraie, son film Dalla vita in poi, dont la version anglaise s’intitule From The Waist On, raconte l’histoire d’une jeune femme confinée à un fauteuil roulant qui tombe amoureuse d’un homme condamné à 30 ans de prison après avoir correspondu avec lui.
«Katia et Danilo sont des personnages qui n’ont pas le droit de projeter leur futur ensemble. C’est un peu ça le film, je crois. C’est une oeuvre qui traite de la liberté de penser et qui nous dit que l’on peut “inventer” notre vie, affirme Gianfrancesco Lazotti, dont l’oeuvre a été récompensée à trois reprises au 56e Taormina Film Festival, qui a eu lieu en juin dernier. Les personnages ne vivent pas selon les règles. Ils s’en foutent. En fait, ils se sont construit leur propre système de règles.»
Giorgio Gosetti, historien du cinéma, critique, auteur et organisateur de festivals, a ensuite convié le public à une rencontre avec les deux réalisateurs pour un débat à propos des thématiques proposées dans les films présentés, mais aussi pour aborder d’autres thèmes comme par exemple, celui du renouveau du cinéma italien.
Odile Chapel, Directrice de la Cinémathèque de Nice : « Je suis heureuse de cette réussite. Notre salle accueille 250 personne et la remplir n’est pas pas toujours évident. Le bon résultat de cette année nous engage pour une édition 2012 encore meilleure. Le cinéma italien a toute notre faveur et il est très apprecié par notre public. ».
Une belle manière de clôturer la semaine de projection dédiée au nouveau cinéma italien.
par David Ribotti
