Le XIXème siécle est celui des nationalismes, après 1848, Italie et Allemagne vont travailler à leur unité. Cavour va étre l’artisan politique du Risorgimento, cette « résurrection » des racines culturelles de l’Italie – à travers la littérature, la peinture ou la musique – qui va transformer « l’expression géographique italienne »(définition que l’on attribue au Chancellier autrichien von Metternich) en réalité politique.
Au coeur du bouillonnement qui agite l’ensemble des provinces italiennes, et alors que les forces républicaines de Mazzini rêvent d’une République italienne, idée à laquelle adhére aussi Giuseppe Garibaldi, Cavour veut que l’unité se fasse autour de son Roi et d’une monarchie parlementaire.
De 1859 à 1861, par la guerre ou la diplomatie, la plupart des régions italiennes rejoignent le tout nouveau royaume d’Italie et le 24 mars 1860 Turin cède Nice et la Savoie à la France, en contrepartie de l’aide militaire apportée par Napoléon III contre les autrichiens.
Cavour disparait le 6 juin 1861.
L’unité italienne sera ultérieurement complétée en 1870, aprés le rattachement des Etats pontificaux et Rome suite à une nouvelle guerre contre l’Autriche et la défaite française de Sedan, puis sera définitivement achevée aprés la première guerre mondiale avec l’attribution à l’Italie des territoires de Trento et de Trieste.
L’Ambassadeur (a.r.) Luigi Guidobono Cavalchini a mené une longue et prestigieurse carriére diplomatique en assumant des responsabilités à la Communauté Européenne et au Ministére des Affaires étrangéres où il servit comme Secrétaire Général.
Il fut aussi conseiller diplomatique du Président du Conseil des Ministres, Giulio Andreotti, et Président de l’ISPI (Institut di Studi di Politica Internazionale), le plus prestigieux think-thank de géopolitique italien.
Aujourd’hui il veille aux destinées du Musée d’Art Contemporain du Chateau de Rivoli (ancien site royal), de la Fondation Alcide De Gasperi (du nom du l’homme politique fondateur de la Démocratie Chrétienne et un des péres de l’Europe) et de l’IPALMO (Institut d’études pour l’Amérique Latine et le Moyen Orient)
