Michel Barnier, négociateur en chef de l’Union européenne, et David Davis, le ministre britannique chargé du Brexit, ont donné le coup d’envoi des négociations, près d’un an jour pour jour après le référendum qui a conduit 52% des Britanniques à voter en faveur d’une sortie de leur pays.
Ce premier contact formel entre « un partisan de la première heure d’un ‘hard Brexit' » et l’ancien commissaire européen, choisi par l’exécutif européen pour négocier au nom des 27, a permis de finaliser le calendrier et la méthode de travail.
Sous l’autorité de ces deux chefs de délégation se sont constitués trois groupes d’experts « en charge de trois dossiers chauds ».
Le premier « se consacrera aux aspects humains » et au sort « des 3,2 millions de ressortissants de l’UE installés au Royaume-Uni et des 1,5 million de Britanniques établis dans les 27 pays de l’Union européenne ».
Le second aura à sa charge de régler les modalités de la « facture du Brexit ».
Quant au troisième, « il lui appartiendra de chercher des solutions équitables pour les problèmes liés à l’apposition d’une frontière extérieure de l’UE avec l’Etat tiers que deviendra le Royaume-Uni après son retrait ».
Bien que directement concernée par cette problématique, l’Irlande du Nord fait « l’objet d’un dialogue séparé selon un document sur ‘les termes de référence’ convenus par les deux parties et communiqué lundi soir’.
Désormais fixé, le calendrier des négociations prévoit également de nouvelles sessions de travail les semaines du 17 juillet, du 18 septembre et du 9 octobre.
par Paternoster