La cinquième vague de Covid-19 frappe de plein fouet l’Europe, notamment l’Allemagne ou encore l’Autriche et les Pays-Bas.* La France est, pour l’instant, relativement épargnée. Mais face à l’augmentation des cas dans les autres pays, le gouvernement commence à étudier ses options. Et, mauvaise nouvelle : un nouveau confinement n’est pas impossible.
Les données de Santé publique France du dimanche 14 novembre font état de 12.496 nouveaux cas de Covid-19 sur le territoire, mais surtout d’un taux de positivité des tests qui augmente à 3,4% sur 7 jours. Si l’Hexagone est loin des plusieurs dizaines de milliers de nouveaux cas quotidiens de certains autres pays européens, la situation se dégrade.
Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, a donc confirmé qu’un ré-confinement n’était pas exclu, sans donner plus de détails : « l’un des enseignements que je tire en tant que porte-parole du gouvernement après 18 mois de crise, c’est qu’il ne faut jamais rien exclure par principe ».
Dans cette situation, il est donc logique que le gouvernement français commence à anticiper. Mais Gabriel Attal s’est voulu rassurant : « aujourd’hui, il n’est absolument pas question d’un re-confinement dans notre pays », a-t-il déclaré.
Cette option d’un quatrième confinement , du fait de son impact sur l’économie, est d’ailleurs celle que le gouvernement ne devrait prendre qu’en dernier recours. Objectif : « tout faire pour éviter un nouveau confinement ».
Mais le message est clair : un quatrième confinement de la population français est bien possible si la situation l’exige.