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22 novembre 2024

David Douillet, un parrain au coeur d’or

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10 ans que ça dure ! 10 ans que le célèbre champion de France, d’Europe et du monde de Judo répond présent à l’opération des Pièces Jaunes. Depuis le 27 janvier 2006, il arpente les gares avec tous les bénévoles pour collecter les fameuses pièces jaunes. Rouen, Caen, Montélimar et hier David Douillet était à Nice.

Connu pour son moral d’acier et sa volonté de fer, David Douillet, très sollicité en cette période de l’année, nous a accordé une interview. Certes ce dimanche, le soleil n’était pas au rendez vous sur notre French Riviera mais il était bel et bien présent dans le cœur de ce champion de 1m85 à la générosité débordante.


douillet.jpg Nice-Première : Depuis sa création, vous soutenez l’opération des Pièces Jaunes. Que représente pour vous cette association ?

David Douillet : L’opération des Pièces Jaunes représente pour moi une vocation. Lorsque Bernadette Chirac m’a fait l’honneur d’être le parrain de cette opération. Elle m’a dit «Pour bien comprendre, il faut que vous alliez visiter un service de pédiatrie». Je ne l’avais jamais fait. Et là, ce fut un choc. C’était en 1996, en décembre. J’ai rencontré des familles déchirées par la maladie de leurs enfants, des enfants lourdement touchés, voir même en fin de vie. Lorsque je suis sorti de ce service, j’ai eu du mal à retrouver mes esprits. Je me suis dit que j’avais beaucoup de chance. A l’époque, j’étais jeune papa, mes enfants étaient en bonne santé. Rien ne peut être pire que ça : Survivre à son enfant. Avoir cette catastrophe qui vous tombe sur la tête, c’est terrible ! Donc là, j’ai compris tout le sens et l’importance de cette opération. Aujourd’hui, 10 ans plus tard, mon énergie est toujours aussi fraîche et aussi volontaire.

N-P : L’opération des Pièces Jaunes 2006, qu’est ce qu’elle a de plus ou de moins par rapport aux autres années ?

D.D. : Rien de moins. On est toujours sur des projets énormes. Par exemple : la maison des adolescents, la maisons des parents, la chambre des parents, … On est toujours sur la construction, sur comment faire mieux, sur comment organiser la meilleur collecte, comment rassembler le plus de monde pour que tous les projets qui émanent des hôpitaux, on puissent les réaliser donc, on est tout le temps entrain de se remettre en question, même si ça fait 10 ans. On n’est pas trop dans les dates, les anniversaires parce que les besoins sont là et c’est le plus important.

N-P : Quel est le projet qui vous tient le plus à cœur ?

D.D. : Ils sont tous importants. Le principe de la maison des adolescents, c’est vraiment quelque chose qui est très important, parce qu’aujourd’hui, un adolescent, comme hier d’ailleurs, dans un service de pédiatrie, il est un peu trop vieux ; en hospitalisation classique, il est un peu trop jeune et toutes ces maladies psychosomatiques liées à l’adolescence, c’est quelque chose de très particulier, avec un personnel très particulier, par conséquent, c’est une véritable révolution d’avoir construit des édifices dédiés à leur pathologie. C’est un gros gros sujet. Parce qu’il y a une vraie reconnaissance de cette pathologie, peut être un peu plus qu’avant, donc il faut palier à ça.

N-P : Y a-t-il des projets en relation avec le sport ?

D.D : Plein de projets en rapport avec le sport. On a fait des stades à l’intérieur des hôpitaux, enfin des minis évidemment (sourire), on a construit des aires de jeux sur les toits des hôpitaux, on a fait des couloirs pour circuler en vélo. Il y en a plein.

douillet2.jpg N-P : Vous connaissez Nice ?

D.D. : Oui, je viens très souvent.

N-P : Si je vous dis Nice, quels souvenirs vous viennent à l’esprit ?

D.D. : Premier souvenir : aéroport et en transit pour aller souvent dans les villes limitrophes

Second souvenir : excellent restaurant ici à Nice dans laquelle on a fait un repas aux truffes de bout en bout et j’en garde un excellent souvenir.

N-P : Dans le vieux Nice ?

D.D. : Oui

N-P : La petite maison ?

D.D. : Oui (rires)

Et puis, troisième souvenir : toujours un accueil extraordinaire, toujours, ce n’est pas pour rien qu’on revient ici. Les niçois sont des gens de cœur et chaleureux avec lesquels on se sent bien.

N-P : Merci

D.D. : Je vous en pris.

Propos reccueillis par Audrey Bollaro

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