« Aiiiiiiiiiiiiiiie love to love you babiiiiiiiiiiiiiiiiiii »
Nice-Première : Bienvenue dans le Club House de Nice-Premium, mais avant d’y entrer il faut se présenter. David qui est David Vendetta ?
David Vendetta : Je suis un jeune DJ producteur.
N-P : Hier, vous étiez représentant pharmaceutique, aujourd’hui DJ. Le jour et la nuit ! Qu’est-ce qui vous attire dans votre métier actuel ?
D.V. : J’ai toujours eu une passion de la musique électronique depuis mon enfance. J’ai voulu passer derrière les platines, faire ce que j’aimais. J’ai franchi le pas. C’est ma passion à la base et de pouvoir vivre de sa passion, c’est du luxe ! Je suis satisfait d’avoir changé de métier puisque ça réussit ! (Sourire)
N-P : Quelles sont vos origines musicales ?
D.V. : Elles sont nombreuses mais c’est toujours pour la musique électronique. J’écoutais beaucoup un groupe allemand : Krawerk. J’avais tous leurs albums. C’était les précurseurs de la musique électro dès 1976 alors que c’était plutôt la période du Rock ou du Disco. Eux, ils avaient déjà un look ! Ils avaient 20 ans d’avance. Musicalement, c’était de la musique électro. Ce groupe était composé d’un ingénieur du son parce qu’à l’époque pour composer un morceau ce n’était pas forcément évident. Ils ont inspiré beaucoup de groupes d’ailleurs comme Dêpêche Mode.
N-P : Peut-on mixer toutes les musiques du monde ?
D.V. : Je pense. Quand je mixe, je ne passe pas seulement de l’électro mais également de la House avec différentes origines musicales. Par exemple dans mon titre Paradise Musica, il y avait vraiment une gamme orientale. Là je suis entrain de préparer mon album dans lequel il y aura un morceau trip hop puis un morceau plus vocale et d’autres plus underground, parce que j’écoute beaucoup de choses pas seulement de la house.
N-P : On peut mixer de la chanson française ?
D.V. : A partir du moment où l’on achète un vinyle ou un CD, on mixe ce que l’on veut. Mais je ne suis pas trop chanson française ? J’ai plutôt une culture musicalement internationale. Français, je n’accroche pas !
N-P : Comment vous vient l’idée de mixer cette chanson et pas une autre ?
D.V. : Quand je mixe dans les clubs, je ne prépare rien à l’avance. Je fais toujours en fonction du lieu et du public que j’ai en face de moi. Bien sûr je mets toujours des titres phares, des coups de cœur, mes productions et entre tout cela je mixe des musiques pour transporter les gens par rapport à l’ambiance, à l’heure … Je ne vais pas mixer de la même manière à minuit ou à 4 heures du mat’. C’est vraiment différent, c’est pour cela que je ne prépare jamais rien.
N-P : Quand vous mixez en soirée, est ce que vous prenez autant de plaisir en étant derrière vos platines que sur la piste de danse ?
D.V. : Je n’ai jamais trop l’occasion d’être sur ne piste de danse. Je ne sors jamais en boîte quand je mixe. Je mixe chaque week-end dans des endroits différents et quand je ne mixe pas je suis à mon studio entrain de travailler sur mon album. Donc je ne sors jamais en dehors des discothèques où je fais mes représentations. Sinon avant d’être DJ, je prenais beaucoup de plaisir à danser parfois toute la nuit.
N-P : Si je me présente comme une personne qui n’a jamais mis les pieds dans une boîte, comment me décririez-vous cet endroit ?
D.V. : Alors, à l’entrée, il y a un barrage avec des videurs qui font un tri. Pour entrer dans une boîte réputée, il faut être très très bien habillé. L’endroit est très joli, la musique se n’est pas des « boum boum », ce n’est pas vraiment de la techno mais ce serait plutôt de la House. En fonction du DJ qui sera derrière les platines, le style sera différent. C’est toujours très varié. Il y a des sons orientaux, indiens, discos … Chaque personne se retrouve dans l’un de ces styles.
N-P : Quels clubs nous conseillerez-vous ?
D.V. : A Cannes, ce serait le Palm Beach, c’est très VIP et très très beau. J’adore cet endroit. A Nice, l’Evénement avec une équipe super ! A Monaco, le Karément. A Aix en Provence, le Studio 88 … Dans le sud de la France, il y a beaucoup de bons clubs qui mettent l’accent sur la musique électroniques.
N-P : En parlant de Cannes où il s’est déroulé la 8ième cérémonie des NRJ Music Awards, cérémonie marquée par la création de la catégorie « Meilleur DJ », une évolution pour votre musique !
D.V. : Oui, c’est une reconnaissance formidable pour tous les DJ qui mettent la musique électronique en avant. Je trouve ça normal. Enfin, ça arrive ! Il était temps. Les médias mettent beaucoup l’accent sur le R&B, c’est un gros engouement. Mais il ne fait pas oublier que chaque week-end, il y a des milliers de gens voir des millions de personnes qui dansent sur la musique électronique. C’est donc normal qu’il fasse une place à ce genre musical en France. J’espère que ça va se renouveler chaque année et j’espère aussi que les médias mettront plus l’accent sur cette musique. On a tendance à associer trop la House avec la techno, techno dit « rave party », dit drogue dit pas mal de choses négatives, alors que ce n’est pas du tout ça. La House attire vraiment une bonne clientèle. Il y a un esprit festif qu’on ne rencontre peut-être pas dans le R&B. C’est important que les médias montrent un autre visage.
N-P : Je vais vous dire un mot et vous allez me dire à quoi il vous fait penser en un mot :
D.V. :
– « Love to love you baby » : Amour
– “ A tribe called es – Dancin” : Sanchez
– DJ : Joie et Bonheur
– Nuit : Travail
– Jour : Travail
– Informatique : Boulot
– Côte d’Azur : Soleil
N-P : Quels sont vos projets ?
D.V. : Mon album qui devrait voir le jour avril-mai 007. Je suis entrain de travailler dessus. Il sera très diversifié. Il y aura différentes influences musicales avec, de très bons chanteurs américains, des morceaux underground …
N-P : Que peut-on vous souhaiter pour 2007 ?
D.V. : Que ça continue le plus longtemps possible comme ça ! Je suis très heureux d’avoir été nominé au NRJ Music Awards. Je suis très heureux que mes titres fonctionnent un peu partout : Radio, Télévision … Que ça continue !
Site Internet : www.davidvendetta.com
