On se fait toujours l’illusion d’avoir touché le fond mais la réalité nous rappelle à la vérité: il y a toujours pire.
Et le pite des pires est que les gens responsables qui devraient contribuer à ne pas alimenter cette dérive sans limites ( au moins apparents) dont on se demande bien où elle pourra nous amener, se prêtent au jeu en devenant des complices de fait.
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Le journal local nous informe, que dans la suite des manifestations anti-racistes de ces derniers temps qui demandaient d’abattre les signes extérieures de quelques protagonistes , les statues du quelques personnages célèbres étant le cible privilégiés, un « Mouvement néo-bourbonien composé de nostalgiques du Royaume de Deux-Siciles et de la dynastie des Bourbons » demande le déboulonnage de celle du Général André Masséna pour actes commis lors de la campagne militaire napoléonienne dans ce feu royaume en 1806.
Sans rentrer dans l’analyse de ce fait historique – ce n’est pas l’argument- on devrait, en premier lieu poser la question de l’effective existence de ce mouvement dont personne n’a jamais entendu parler.
Quant à la nostalgie des habitants des régions méridionales de l’actuelle République italienne , on en a jamais entendu non plus parler de manière collective et manifeste depuis la naissance du Royaume d’Italie en 1861.
L’histoire on peut l’analyser et commenter comme on l’on veut mais pas la récrire.
Cette initiative a toute l’air d’être soit un faux ou l’équivalent des lettres anonymes qu’on trouve dans les boîtes postales des immeubles où les propriétaires et locataires règlent leur différents privés.
Cela dit, comme ne pas se surprendre qu’au lieu d’ignorer cette absurde demande -présentée à quel titre ?- et jeter la lettre dans le seul endroit où elle devrait se trouver , une poubelle-, le maire de Nice lui prête attention et importance et , tout en la refusant- explique sa décision » on ne touche pas à l’histoire de Nice [ …] A Nice on ne déboulonne pas les statues ».
Merci , monsieur le Maire de nous avoir rassuré!
Dommage que Christian Estrosi , face à la demande de ces « nostalgiques » n’ai pas penser de prendre conseil avec son homologue de Palerme Leoluca Orlando Lo Cascio qui – issu d’une famille de « poids » de la ville et éduqué au cossu lycée San Luigi Gonzaga tenu par les pères jésuites – l’ aurait finement conseillé d’envoyer les interpellants » ad minchiam » , montrant efficacité dans la prise des décisions et culture classique ( même sur une dérivation du latin en …latinorum.
En fait, n’est-il pas le temps de mettre un stop ferme à toutes ses bouffonades où n’importe qui s’arroge le droit de demander n’importe quoi et qu’on lui prête attention ?
Il est vraie que la maman des crétins est souvent enceinte mais il n’y aucune obligations de se faire entraîner par les élucubrations des rejetons.