Dix huit kilos, une sonnette, un phare, un panier et un bleu azur, le petit dernier de la famille « Vélib’ » arrive à Nice.
Après l’instauration du ticket de bus et de tramway à 1 euros, Christian Estrosi a décidé de mettre en place les vélos en libre-service, dans le cadre de sa politique du développement durable. Les objectifs majeurs des vélos-bleus sont : la promotion d’un mode de déplacement respectueux de l’environnement et la réduction du temps perdu dans les embouteillages.
A cet effet, la municipalité a prévu d’étendre le réseau de pistes cyclables. Actuellement de 29 km, il devrait avoisiner les 125 km d’ici 2013.
90 stations soit 900 vélos prendront place d’ici juillet dans le centre et dans les quartiers sud-est de la ville. Le réseau complet incluant les quartiers Ouest (Magnan), Nord et Nord-Est (l’Ariane) arrivera à partir d’avril 2010. 175 stations et 1750 vélos seront mis à disposition.
Un tarif annuel de 25 euros
Les stations seront implantées tous les 300 mètres avec 3 100 bornes d’accrochages réparties dans tout le réseau.
A la différence de Marseille, les Vélos bleus seront disponibles 24H/24 et 7J/7. Le prix de l’abonnement annuel s’élèvera à 25 euros, 10 euros pour l’abonnement mensuel et 1 euro le journalier.
Des tarifs plus élevés que son voisin marseillais « le Vélo ». En effet, le tarif annuel du vélo phocéen est considérablement inférieur à l’azuréen puisqu’il n’est que de 7 euros contre 25 pour Nice et 29 à Paris.
Le coût annuel de cette installation est estimé à 3 316 440 euros. Comme ses petits frères, ce coût sera réduit grâce aux panneaux publicitaires des stations relais et les recettes de locations.