L’association CAPRE 06 a déposé un référé-liberté au tribunal administratif de Nice afin d’interrompre la destruction d’Acropolis. La réponse a été rendue hier.
Le CAPRE 06, Collectif Associatif Pour des Réalisations Ecologiques dans les Alpes- Maritimes, a été fondé en 1992 à partir de plusieurs dynamiques géographiques s’articulant sur des axes de défense de l’environnement.
La destruction d’Acropolis, qui a débuté en mars, continue de faire débat. En effet, l’association de défense de l’environnement a déposé un référé-liberté demandant l’arrêt des travaux de déconstruction d’Acropolis. CAPRE 06 soutient que sa déconstruction occasionnera la perte imminente et irréversible de chauves-souris, de reptiles et d’oiseaux protégés ainsi que de leurs habitats. Des écologues ont réalisé des études, au sujet de la présence d’espèces protégées dans ce bâtiment, mais n’ont pas pu vérifier ces faits car ils n’auraient pas pu accéder entièrement à l’intérieur du site.
Examiné ce mercredi après-midi, le verdict est tombé hier. Le référé-liberté déposé afin de tenter d’empêcher la démolition du palais des congrès Acropolis de Nice a été rejeté par le tribunal administratif.
Le Tribunal administratif a une nouvelle fois donné raison à la Ville de Nice. Selon ces derniers, la démolition s’inscrit dans « un projet de végétalisation d’un quartier très urbanisé et que l’extension de la Promenade du Paillon serait favorable à la biodiversité et donc à la conservation et au développement de ces espèces qui profiteront des espaces verts ». En rajoutant que d’après le diagnostic écologique établi par la Ville de Nice, « l’impact de la démolition sur les espèces protégées concernées serait faible et qu’il n’y avait pas de risque caractérisé d’atteinte aux chiroptères, aux reptiles et aux oiseaux ».
