Le Carnaval vient de tirer sa révérence, ou plutôt partir en fumée et les résultats sont, une nouvelle fois, au rendez-vous pour l’une des manifestations phares de la Côte d’azur. Denis Zanon nous parle de cette édition 2013 tout comme celle de 2014 qui aura pour thème « La Gastronomie », un sujet qui concerne de très près l’Office de Tourisme de Nice, dont il est le Directeur, qui vient de récupérer la gestion du label « Cuisine Nissarde » initiée par la fameuse Capelina d’Or.
Nice Premium : Denis Zanon, un directeur heureux après ce Carnaval 2013 ?
Denis Zanon : Oui, heureux que l’on ait pu le « livrer » presqu’entièrement, à cause d’une météo particulièrement difficile cette année. Heureux parce que le spectacle a été apprécié par le public et que les résultats progressent encore, preuve que le Carnaval reste une valeur sûre de l’événement patrimonial niçois.
NP : Qu’est ce qu’il faudra retenir de cette édition 2013 ?
DZ : La météo hivernale !.. Mais aussi les nouveautés comme les « 10 miles du carnaval » et ses 2 700 coureurs déguisés, la zumba géante et le bain caritatis et les chars avec les troupes d’animation coordonnées,….
NP : Une thématique alléchante pour les festivités carnavalesques de 2014 ?
DZ : La Gastronomie… C’est un thème qui fédère et qui ouvre de belles possibilités d’actions autour du Carnaval…
NP : L’Office de Tourisme se tourne donc résolument vers la gastronomie et la cusine donc ?
DZ : Oui, c’est un élément important et différenciant pour Nice qui est la seule ville avec Lyon à avoir une cuisine en propre, c’est à dire pas une cuisine de région, mais bien une cuisine spécifique à l’histoire de la ville. Tout ce qui nous différencie de nos concurrents est important, c’est l’identité de la ville, et contribue à l’attractivité touristique de Nice.
NP : A ce propos, le label Cuisine Nissarde est géré à présent par l’OT Nice. Qu’est ce qui va changer ?
DZ : Oui tout à fait, dans le fil de la question précédente, nous allons professionnaliser ce label afin qu’il perdure et porte la cuisine traditionnelle nissarde et que nous puissions l’exploiter comme une marque de qualité de la gastronomie locale dans le marketing touristique de la ville.
NP : Et le projet de création d’un lieu dédié à la Cuisine Niçoise, est-ce toujours d’actualité ?
DZ : Oui, même si c’est très compliqué, dès que l’on parle de foncier à Nice,ça devient compliqué, la disponibilité est réduite, les coûts élevés, de plus ce type de structure demande a être installée dans un endroit emblématique, un quartier traditionnel, ce qui complique encore plus le sujet, mais nous ne désespérons pas de trouver.
NP : Enfin, quels sont les autres projets marquants de l’Office de Tourisme de Nice Côte d’Azur ?
DZ : Ils sont nombreux, mais en bref améliorer la qualité globale de la destination dans un environnement concurrentiel très actif, continuer le travail de fond sur l’image de la destination, et accompagner toute la politique de développement économique de la métropole, notamment pour le tourisme d’agrément et d’affaires…
