A Vence, le sentier de la Lubiane reçoit un lifting complet par une vingtaine de jeunes. Le chantier entamé, élus locaux et membres de l’association Planète Sciences Méditerranée sont venus constater, mercredi 15 juillet, les premières avancées. La mission écologique a été mise en lumière.
Des marches pour accéder au chemin, un mur en pierres sèches, un sol égalisé et sur lequel on peut marcher. Ce n’est qu’un début, mais Nicolas Prin tient à valoriser le travail des jeunes. Ce Vençois, responsable du chantier technique et qui fait partie de Planète Sciences Méditerranée (PSM), explique que les travaux vont permettre de « mettre à jour le patrimoine naturel et historique de la ville ».
Car avant les efforts des bénévoles, la végétation et les roches rendaient le terrain hostile aux visiteurs. Les élus locaux et la Maison de la Jeunesse de Vence ont donc fait appel à PSM, avec un double enjeu économique et écologique. D’abord, permettre la venue des touristes sur le site, « aussi bien les habitants qui ne connaissent pas cet endroit que les étrangers » explique Karel Boulogne, responsable de l’Office de tourisme de la ville. Aussi, il s’agit de restaurer « un bijou de Vence » selon Catherine Le Lan, adjointe déléguée à la politique de la ville. Son collègue Patrice Miran, adjoint délégué à l’environnement et au développement durable, va jusqu’à se féliciter d’avoir bientôt « un véritable poumon vert en plein centre ». Tous pointent le besoin « d’une sensibilisation écologique », par l’intermédiaire par exemple d’un chemin pédestre.
Un grand merci aux bénévoles
La contribution de l’association PSM a permis aux jeunes, âgés de 14 à 17 ans, de participer au renouveau du sentier de la Lubiane tout en apprenant les ficelles de l’artisanat. Taille des pierres à coup de massue et de marteau, tonte et coupe des herbes folles, construction de marches et d’un mur en pierres sèches. C’est ce que Sophie, à côté de deux de ses amis, explique devant la foule, gestes à l’appui.
Le Président de PSM, Jean-Pierre Rozelot, déclare que l’objectif des travaux est de « concilier la science et le patrimoine ». Cela passe par du travail physique et « de la patience » que les apprentis, qui écoutent silencieusement, ont dû apprendre à gérer.
Le mérite leur en revient et, en cas de doute, chacun y est allé de son remerciement. Nicolas Prim insiste sur « l’élan qui s’est formé » pour ce travail et détaille la « diversité » au sein de la vingtaine d’adolescents : outre les 15 Vençois, un Allemand, un Italien et même… une Texane (USA) ont donné de leur sueur. D’autres viendront peut-être les imiter, en entendant le message de Patrice Miran : « Ce chantier doit en amener d’autres » dans cet espace vert qu’il surnomme avec rire « l’Eco-Vallée ».
