De nouveaux tests de dépistage pourront être effectués dans des postes mobiles PCR COVID. Ils peuvent se faire sans rendez-vous et sans ordonnance, le tout gratuitement du lundi au vendredi de 8h30 à 20h30.
« Pour moi, ça toujours était les masques pour tous et les gestes barrières pour tous ». Le premier magistrat de Nice déplore l’insouciance des habitants et a mentionné l’intérêt des gestes barrières et du port du masque.
Un dispositif complet
Pour pouvoir réaliser ces tests, la ville a mis les petits plats dans les grands et Christian Estrosi a décrit plus précisément les moyens mis en place. « J’ai donc souhaité mettre en à disposition sur les espaces publics des équipes avec des médecins des laboratoires des infirmières, des préleveurs et du personnel administratif de la ville pour remplir les dossiers afin d’offrir à chacun la possibilité de se faire dépister sur les espaces publics et prendre rendez-vous avec un médecin ».
Cette campagne est possible grâce à l’aide des laboratoires Eurofins Labazur, Cerballiance et LBM Bioesterel qui sont partenaires de cette action.
Une prévention nécessaire
Le maire de Nice a voulu rappeler aux niçois que le relâchement n’est pas possible. En effet, le taux de reproduction du virus est remonté à 1,55, plaçant la région en zone rouge. « L’épidémie est au plus bas mais elle est là, c’est un des lieux en France grâce à la gestion du confinement et du déconfinement où nous avons réussi à éviter qu’elle ne circule à nouveau mais il y a des touristes qui arrivent à l’aéroport. Nous organisons désormais des tests aux arrivées où nous devrons être vigilants pour éviter une remontée de la circulation virus, il y a quelques tests positifs ces derniers jours. Je veux qu’on puisse les contenir tout de suite. » Dans le même temps, le maire a ainsi précisé que la jauge maximum de personne lors d’un événement sera abaissée à 2 500 personnes.
Un dispositif difficile à chiffrer
Pour le moment, il est difficile d’estimer les dépenses engendrées par ce dispositif.
« Le coût de cette opération sera évalué uniquement à la fin de l’été. Nous sommes pour l’instant sur la base d’un budget de 300 000 euros qui a été évalué pour la durée de l’été. S’il faut qu’on aille plus loin, nous le ferons car pour moi, la protection et l’anticipation de la prise en charge des niçoises et des niçois est une priorité. Nous rendrons des arbitrages budgétaires dans le budget global si nécessaire ».