Développement Durable : « Il faut changer nos comportements ».

Les étudiants de Francine BOILLOT, maître de conférences en Sciences de l’Information et de la Communication de Nice Sophia Antipolis s’étaient réunis mercredi à la faveur de la semaine du développement durable, pour présenter leur projet. La participation du public était au centre de cette initiative, car même si le développement durable atteint un pic médiatique en ces temps d’élections, cette notion fait toujours débat. Francine Boillot explique, « [le développement durable] repense un nouveau mode de développement, qui privilégie la qualité de vie d’aujourd’hui et de demain ». « Il faut continuer à être vigilent » assure-t-elle après deux décennies de recherches dans ce domaine.

Mais la vigilance est là et cette journée nous le rappelle. Les stands sur le tri sélectif et le commerce équitable renseignaient chaleureusement les étudiants et visiteurs de passage, grâce à des mises en situations, des guides et des explications précises sur les dangers et les solutions possibles pour protéger dès aujourd’hui et durablement notre planète. Plus qu’une identité écologique où la protection domine, le développement durable ce différencie de cette dernière, par trois piliers fondamentaux, comme nous l’explique Cécile, étudiante de ce Master 2 : « le développement durable agit sur les facteurs économiques, environnementaux et sociaux », « Il faut changer nos comportements ». Fort de ce principe, la journée de mercredi s’est efforcée, outre les stands de faire participer le public, grâce à un Théâtre Forum qui regroupait quatre situations de la vie quotidienne.

Pascal Guyot de la compagnie Entr’act a organisé ces petites pièces et a invité les participants, dans une ambiance chaleureuse et décontracté, à chercher et mettre en scène des solutions pour éviter les pollutions quotidiennes. Ces quatre thèmes reprenaient les problèmes des déchets, de la consommation d’énergie, des nuisances sonores et la réticence à l’utilisation du co-voiturage. Léa, Rémi, Antoine ou encore Christophe, se sont prêtés au jeu, dans une bonne humeur générale. Rien de mieux pour faire passer le message.

Mieux qu’un long discours, la mise en situation a permit de mettre en évidence ses propres défauts, car autant à Nice que dans toutes les villes du monde, le développement durable a de l’avis général, de longs jours devant lui.

• Pour de plus ample informations sur le master développement durable ou sur les actions, rendez-vous sur : https://portail.unice.fr/jahia/page1393.html