Pour cause de polémiques, totalement inutiles et destinées à créer de la confusion dans une affaire qui est déjà passablement compliquée, on revient à la disparition d’une famille soupçonnée d’être partie en Syrie .
La dernière hypothèse pourrait être celle de l’interpréter comme un « enlèvement » même si aucun indice n’est encore là pour le prouver. A l’origine de cette action, le père d’une des fugitifs qui, toutefois, ne va au delà d’une simple conjecture.
Christian Estrosi qui a choisi d’être le boutefeu de la situation dans le dossier des djihadistes d’origine niçoise, a allumé la mèche en accusant les services de l’Etat de ne pas intervenir pour bloquer les départs vers les zones de combat.
A ses dires, il les aurait alertés sans qu’il y ait eu suite… comme il le dit lui-même : « J’ai signalé aux services de l’État le point d’origine, un lieu de culte clandestin, parfaitement connu des services ». L’accusation a fait un effet d’une bombe parce qu’accuser les services de l’Etat de négligence, Il faut pouvoir le prouver…
La dénonciation du maire de Nice n’a pas été sans écho et le préfet Adolphe Colrat ne s’est pas fait prier pour intervenir et dire sa vérité.
« Il est en tout cas faux de prétendre que les services de l’État auraient été alertés d’une possible expatriation ainsi qu’Il est tout aussi inexact de soutenir que les services de police et de gendarmerie, dès lors qu’ils ont été prévenus, ne se seraient pas pleinement mobilisés. Dans les Alpes-Maritimes comme sur l’ensemble du territoire national, la mobilisation des services de l’État est totale. »
Et si au lieu de créer des polémiques artificielle , on prendrai en compte le complexité du problème?
Jouer avec le feu n’a aucune utilité.