@Djihad: j’accuse: c’est avec ce tweet que Christian Estrosi part à l’attaque. Mais qui est l’accusé? Ce langage crypté cache le destinataire de cette accusation (dans le plus pur style de Zola) qui n’est ouvertement cité. Qui peut-il être ?
Puis, l’horizon s’éclaircit : @C’est un constat d´échec terrifiant pour le gvt, 1000 jeunes seraient concernés par l’endoctrinement #djihadiste
Pauvre de nous! Que François Hollande et son gouvernement ne soient pas dans les petits papiers du Maire de Nice, on l’avait bien compris depuis le 6 mai 2012. Mais, de là à imaginer qu’ils soient responsables du djihadisme de certains jeunes français ou bi-nationaux n’est pas franchement à l’honneur de Christian Estrosi, réduit, de fait, au rôle de boutefeu alors qu’il est bien plus subtil que ça dans son élaboration politique.
A ces propos qui s’apparentent à un coup d’épée dans l’eau, nous préférons amplement le suivant: @Nous allons créer à #Nice06 une cellule d’écoute et d’action face aux dérives du #fondamentalisme.
Réponse de Philippe Vardon qui ne s’est pas faite attendre :
Dans son « Djihad : j’accuse », Estrosi oublie sa propre responsabilité. Il vient de se livrer à une nouvelle sortie tonitruante en publiant sur internet une tribune intitulée « Djihad : j’accuse ». Dans sa tribune, Christian Estrosi fait porter au gouvernement socialiste toute la responsabilité des départs de « Français » pour mener le djihad en Irak ou en Syrie. »
Selon lui : « Sur le plan local, la politique de collaboration avec l’UOIF a progressivement fait passer de nombreuses mosquées niçoises sous le contrôle de la formation islamiste et en a fait son interlocuteur privilégié, ce qui n’est pas non plus sans lien avec la radicalisation évidente de nombreux musulmans résidant à Nice. On ne luttera pas contre l’islamisme en continuant ces compromissions ».
Reste que l’ennemi n’est ni le gouvernement, ni même Christian Estrosi…