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22 novembre 2024

Aéroport Nice Côte d’Azur : L’ouverture de la CCI désempare les oppositions locales

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Même si la loi Macron n’a pas été votée, la business community consulaire fait preuve de pragmatisme et lance un message clair et responsable (voir encadré) au titulaire de Bercy. A première vue, les ambassadeurs de part et d’autre ont fait un bon travail….


Au delà des mots, ce qui importe c’est l’ouverture à la confrontation où chacun portera la défense de ses intérêts, d’autant plus que la CCI est le deuxième actionnaire (à hauteur de 25%) de la société Aéroport International Nice Côte Azur.

Par ce positionnement, Bernard Kleynhoff se défile autant que possible du bras de fer que Christian Estrosi est en train d’engager avec un burlesque referendum à double volet dont on comprend aussi mal le pourquoi du comment.

Si c’est pour faire pression sur le Ministre Macron, n’a-t-il pas la possibilité de le faire à l’Assemblée Nationale avec l’appui de son groupe politique qui pèse un peu plus des milliers de niçois qui voteront – on se demande bien à quel titre vu qu’on parle d’aéroport international et pas seulement niçois – lors du referendum prévu le19 février prochain !

La position de la CCI, exprimée une semaine avant ce referendum, a mis dans la panique Patrick Allemand et le PS 06 qui s’était déclaré contre la privatisation sans pour autant approuver le principe du referendum.

Si la belle unanimité contre la loi Macron n’est plus d’actualité, ce n’est pas si simple que ça pour Patrick Allemand de maintenir une position en opposition à celle du gouvernement socialiste : « Je demande solennellement au président de la CCI, Bernard KLEINHOFF de clarifier sa position et d’appeler à voter « non » à la privatisation de l’aéroport. Si la CCI persistait, elle affaiblirait le maire de Nice, ce qui serait une première, mais aussi l’ensemble des élus qui ont rejeté le principe de cette privatisation, laissant penser, à quelques jours du scrutin, au peuple de la ville de Nice, que les élus ont eu une mauvaise appréciation de la situation »- dit l’élu socialiste.

Les communistes, eux aussi, dansent également sur leurs deux pieds :

Pour Jacques Victor, conseiller général : « Nous ne pouvons que nous féliciter de voir le Député-Maire de Nice s’élever contre la bradage au secteur privé d’un équipement structurant en matière d’aménagement du territoire »

Mais, mais.. « La droite au pouvoir en 2005, avec un certain Christian ESTROSI, nommé Ministre délégué à l’Aménagement du territoire, avait par la loi d’avril 2005, ouvert aux capitaux privés la gestion des aéroports, introduisant le renard dans le poulailler. »- pointe avec bonne mémoire l’élu niçois.

Pour lancer son chef d’accusation : « Nous dénoncions alors la volonté d’avaliser le processus devant conduire à la privatisation de cet équipement extrêmement important pour les perspectives de développement de notre département ».

Et de conclure: « Voilà pourquoi, si nous entendons nous opposer fermement à toute privatisation de l’aéroport …nous ne saurions cautionner une instrumentalisation politicienne et électoraliste d’enjeux structurants pour l’avenir des Alpes-Maritimes ».

Résultat final ? Chacun a son, ou ses idées à lui et ses intérêts électoraux à défendre. Politique locale et nationale s’entrelacent, parfois avec un problème évident de super-positionnement qui n’aide pas ni à la synthèse, ni la solution.

On a pas fini d’entendre parler de l’Aéroport de Nice…!

Les temps ne sont pas encore murs pour le grand bal de gala!

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