Les résultats semestriels des grands groupes français sont dans l’ensemble satisfaisants et se révèlent souvent supérieures aux attentes. Les entreprises profitent de la faiblesse de l’euro, d’une reprise de l’activité en Europe et de la baisse du prix du pétrole.
Les résultats semestrielles des entreprises françaises sont avant tout portés par des gains de changes liés à la faiblesse de l’euro et aux signes de reprise de l’activité qui se font sentir en Europe. Les groupes industriels bénéficient de leur côté de la baisse du prix du pétrole.
Le secteur automobile constitue un bel exemple de nouvelles positives, avec le retour aux bénéfices de Peugeot pour la première fois depuis quatre ans qui a été largement salué par les marchés. Le quasi doublement des profits de Renault montre aussi que les constructeurs français bénéficient à plein du réveil des ventes en Europe.
Dans le secteur industriel, les résultats sont satisfaisants. Dans la chimie Arkema a vu son profit net progresser de 67 %. Même ArcelorMittal est parvenu à surprendre les marchés en renouant avec les bénéfices. Les déceptions sont plus rares: Schneider Electric a souffert d’un ralentissement de ses commandes en Chine et Mersen a lancé, sans grande surprise, un nouvel avertissement sur ses résultats.
Les gains de changes liés à la faiblesse de l’euro face au dollar sont visibles dans les comptes des grands groupes exportateurs, comme Airbus, Safran, L’Oréal, Air Liquide, sans oublier LVMH et Kering dans le luxe.
Le secteur financier, qui avait été fortement secoué par la crise grecque, reprend des couleurs avec les premières publications bancaires. BNP Paribas a annoncé des résultats très solides qui rassurent le marché. De son côté Natixis a retrouvé une bonne dynamique au niveau de l’activité et des résultats.
