Au-delà du coût des mesures sécuritaires, privées et publiques, les attentats du 13 novembres ont eu sans doute un impact négatif sur le tourisme et la consommation des ménages à la fin d’année.
Ils risquent donc de freiner un peu le résultat la reprise de l’activité économique entamée en 2015 .
Celle-ci n’est pas, de toute façon, très dynamique , si on en juge par les chiffres du 3è trimestre et les prévisions pour le 4è publiées par l’INSEE qui devraient permettre de dépasser quand même un peu le 1% de croissance.
Pas de quoi pavoiser toutefois dans un contexte général, à priori, exceptionnellement favorable avec un baril de pétrole à moins de 50 dollars, un euro revenu à 1,10 dollars et la BCE qui a mis en place une politique de crédit à bas taux via le Quantitative Easing.
Dans le détail , la consommation des ménages progresse un peu et l’investissement des entreprises vient enfin retrouver son niveau de 2008. Mais celui des ménages- l’achat et la construction de logements- continue de rester atone, tandis que l’investissement public plonge pour cause de restrictions budgétaires.
Quant à la compétitivité extérieure, si ardemment recherchée avec les baisses du coût du travail liées au Cice et au pacte de résponsabilité,elle ne s’est pas améliorée. Au contraire , les exportations ont réculé de 0,6% quand les importations progressaient, elles, de 1,7%.
