Pour les hôteliers de la Côte d’Azur le bilan n’est pas brillant: si 2013 avait bien commencé,les deux derniers mois n’ont pas suivi cette tendance et sont en baisse par rapport à 2012, sauf dans le le Haut Pays qui bénéficie d¹une neige abondante et des efforts de rénovation faits ces dernières années. Le calendrier était favorable mais, ce malgré, il y eu une baisse de l¹ordre de 10% par rapport à l’an dernier.
Plusieurs raisons à cela : Une météo pas très favorable, mais surtout le contexte politico-économique qui freine la France et donne des inquiétudes aux clients étrangers : Le marché des séminaires et colloques en France s¹est effondré. Les clients étrangers ont été inquiets des manifestations, et, surtout, sont très sollicités par les concurrents, où il y a aussi du soleil certes, mais qui sont beaucoup moins onéreux, notamment sur le coût du travail.
Cette accentuation de la saisonnalité est inquiétante et conduira de plus en plus à des fermetures d¹établissements l¹hiver avec des conséquences sur l’emploi et l¹attractivité.
Les prévisions pour les premiers mois de 2014 ne sont pas bonnes, aggravées par la hausse de la TVA, les changements législatifs et réglementaires permanents avec des aberrations comme la réduction de superficie des plages privées, l’interdiction des éclairages la nuit, et des investissements contraints sur l’accessibilité notamment.
Pour Michel Tschann , président du syndicat départemental de catégorie, n’est pas moins optimiste : « Nous infléchirons cette mauvaise courbe dans le bon sens cet été qui s’annonce positivement, à moins que d¹autres incertitudes ne viennent gâcher ces perspectives
Résignés, nous ne le sommes pas, et continuerons à œuvrer pour notre Côte d’azur, nos personnels, nos entreprises et surtout nos clients, malgré les freins réglementaires, fiscaux et législatifs ».
