Depuis le 25 mai dernier, la mort de George Floyd, un homme noir de 46 ans, consécutive de son arrestation par la police suscite une vague d’indignation aux Etats-Unis.
La terrible vidéo de son agonie est à l’origine du hashtag #Blacklivesmatter. Et un peu partout dans le monde, des manifestations sont organisées , dont deux à Nice.
La première* ce samedi « contre les violences policières et les systèmes oppressifs et discriminatoires » . Elle a été lancée par une étudiante , rejointe par l’Union nationale lycéenne (UNL). Les associations Tous Citoyens! et des partis de gauche, La ligue des droits de l’homme, VIVA!, PCF06 et autres « spécialistes » des marches publiques et rassemblements citoyens ont rejoint l’initiative.
En fait, on ne comprend pas bien s’il s’agit d’un acte de solidarité avec la victime américaine ou si elle s’adresse aux comportements de la police nationale dont l’actualité a fait écho ces jours-ci.
En tout cas, l’occasion est trop belle pour les spécialistes des marches publiques et rassemblements citoyens pour ne pas reprendre les vieilles habitudes. De plus, « le genou à terre » donnera du charme à la photo de groupe.
Le Préfet des Alpes-Maritimes, interpellé par le député (LR) Eric Ciotti et le conseiller régional (RN) Philippe Vardon, s’est exprimé par un communiqué , rappelant l’interdiction de manifestation de plus de 10 personne et faisant appel au sens de responsabilité.
Pour les deux interpellants , l’interdiction est actée et ils s’en sont félicité publiquement.
Toutefois , le comité d’étudiants compte bien maintenir la manifestation- qui se veut pacifique- qui partira normalement de Magnan à 17 heures pour défiler sur la Promenade des Anglais, la place Massena et jusqu’au Palais de justice où une prise de parole est prévue.
Des consignes ont été diffusées : ne pas venir si on est malade, porter un masque chirurgical ou de protection covid, défiler en file indienne en respectant la distance d’au moins un mètre.
Reste à voir comment les choses se passeront sur le terrain et on espère de ne pas assister à des actes ou scènes de désordre et non respect de l’ordre mublic.
Malheureusement, si les intentions de départ des organisateurs étaient certainement les meilleures ( qui peut être contre la solidarité ?) , quand les protagonismes des uns et le radicalismes de droite et gauche des autres s’en mêlent , une chose est sure: la mayonnaise tourne au vinaigre et devient aigre!