Le syndicat dénonce les contraventions infligées au personnel hospitalier pour franchissement de ligne continue à la sortie de l’hôpital Pasteur 2.
Force Ouvrière (FO), syndicat du CHU de Nice, est monté au créneau face à une série de sanctions infligées au personnel hospitalier de l’hôpital Pasteur 2. Ces derniers jours, de nombreux agents ont reçu des contraventions pour avoir franchi une ligne blanche en quittant le parking de l’hôpital. Ces verbalisations, répétées sur une période de trois jours par le même officier de police, entraînent le retrait de trois points sur leur permis, suscitant l’indignation.
Une situation dénoncée comme injuste
Michel Fuentes, Secrétaire Général de FO au CHU de Nice, s’insurge contre ces sanctions qu’il qualifie d’inadmissibles : « Ces soignants, déjà épuisés par des journées longues et éprouvantes, se retrouvent pénalisés à cause d’une configuration routière inadaptée. Il est inconcevable de les voir subir une telle pression supplémentaire. »
Face à cette situation, FO a pris plusieurs initiatives pour défendre les droits des personnels. Le 31 décembre, une délégation a remis officiellement les contraventions au Président du Conseil de Surveillance lors de sa visite à Pasteur 2. Cette démarche visait à interpeller les autorités sur le caractère injuste de ces sanctions.
Des actions et des demandes concrètes
FO a également obtenu l’ouverture d’une enquête administrative pour éclaircir les circonstances de ces verbalisations répétées. Par ailleurs, le syndicat sera reçu par M. Nofri, vice-président de la Métropole Nice Côte d’Azur chargé de la circulation, afin de chercher une solution durable. Parmi les revendications portées par FO, figurent :
- L’annulation immédiate des contraventions.
- Une révision des aménagements routiers pour éviter ces sanctions à l’avenir.
- Une signalisation adaptée pour permettre une sortie légale et sécurisée.
Le syndicat appelle les autorités locales à réagir rapidement afin de soutenir les personnels hospitaliers dans l’exercice de leur mission, essentielle au bon fonctionnement de la santé publique. Michel Fuentes conclut : « Ces sanctions doivent cesser immédiatement. Nous attendons des solutions concrètes pour mettre un terme à cette injustice. »
Cette affaire, révélatrice des difficultés rencontrées par les soignants au quotidien, pose une nouvelle fois la question de l’adéquation des infrastructures aux besoins des personnels hospitaliers.