Axelle Lemaire, Secrétaire d’Etat chargé du numérique a dévoilé la liste des 9 territoires ayant obtenu le label « French Tech » : Bordeaux, Aix-Marseille, Montpellier, Grenoble…. mais la candidature de la Côte d’Azur n’a pas pu être retenue.
L’absence regrettable de Sophia-Antipolis du réseau French Tech est la conséquence directe d’une stratégie qui, derrière le discours officiel de façade, cherche à développer l’OIN , en compétition permanente avec son éco-système naturel, Sophia Antipolis.
Cet échec de la candidature French Tech Côte d’Azur doit sonner le glas de cette pratique et ouvrir une période de concertation stratégique entre l’OIN de la Plaine du Var et Sophia-Antipolis pour construire un seul et même périmètre d’innovation, cohérent et clairement identifié à l’échelle nationale, européenne et mondiale. La candidature French Tech Côte d’Azur doit servir à cela.
Patrick Allemand a voulu anticiper les critiques de la part des décideurs locaux …
« Que l’on ne vienne pas me dire qu’il s’agit d’un problème politique. Notre gouvernement a une conception républicaine et non militante de ses responsabilités. Sinon Aix-Marseille n’aurait pas été sélectionnée. Aix est UMP, Marseille est UMP et la Métropole marseillaise est UMP.
Si nous n’avons pas été retenu, c’est tout simplement parce notre dossier présentait certaines insuffisances, notamment au niveau des accélérateurs de start up .
L’échec que j’espère provisoire, de la candidature Côte d’Azur tient essentiellement au manque de cohérence et de gouvernance entre Nice et Sophia Antipolis ».
Comment réagir alors ?
Pour le 1er Vice-Président de la Région la route est claire : « Même si l’aide de la région n’a guère été sollicitée dans cette première phase par les porteurs azuréens, la Région PACA réaffirme son intérêt pour ce dossier.
Dans l’immédiat, je demande en qualité de président de l’ARII, un rendez-vous auprès d’Axelle Lemaire, avec l’aide de notre Président de Région Michel Vauzelle, qui s’y est engagé dès hier, et celle de notre parlementaire Sophia politain, Marc Daunis, afin de défendre ce dossier et je propose d’associer à cette démarche tout autre parlementaire de notre département qui le souhaite ».
A bon(s) entendeur(s)…