Le 3 et 4 novembre 2011, le G20 se réunit à Cannes dans un contexte de crise économique. Face aux pressions des banques et agences de notation, les 20 dirigeants vont rivaliser d’ingéniosité pour faire avaler aux peuples l’amère pilule de l’austérité.
Ce sommet ne constitue en fait qu’un simulacre ayant pour objectif de prolonger la survie d’un système libéral à bout de souffle. Croissance, productivité, développement, santé des marché financiers… Que des mots au goût amer de déjà-vu et qui nous ont déjà précipité dans une crise écologique et sociale sans précédent.
Les Jeunes Écologistes réclament au nom de l’avenir une réelle régulation des flux financiers, pour remettre l’économie au service de l’humain, du social et de l’environnement.
Certaines propositions pourraient rapidement mettre au pas la finance sauvage : la mise en place d’une taxe Tobin élargie, le refus de la part des États de passer des contrats avec des banques ayant des filiales dans les paradis fiscaux, la révision des accords de libres-échanges imposés en défaveur des pays du Sud…
Pour faire porter leur voix, ils lancent un appel à participer massivement au contre-G20 de Nice, du 1er au 4 novembre.
Les Jeunes Écologistes des Alpes-Maritimes et d’ailleurs seront présents pour exprimer le caractère illégitime du G20 et proposer d’autres horizons pour la jeunesse.
Un « Appel des Jeunes Écologistes face au G20 » sera diffusé dans toute la France et durant les 4 jours de l’alter-forum.