Les syndicats de la CGT, Solidaires, FSU, FO et l’UNL appellent à la mobilisation mardi prochain. De nombreuses professions publiques et privées seront en grève et la circulation de plusieurs transports en commun sera interrompue dans tout le département.
Hier, lundi 27 septembre, plusieurs syndicats des Alpes-Maritimes ont donné une conférence de presse à Nice pour expliquer les raisons de la grève prévue pour le mardi 5 octobre.
En effet, ce jour-là, 145 manifestations sont prévues à travers toute la France. Dans Alpes-Maritimes, le rendez-vous est donné à 10h place Masséna, à Nice.
Les différents syndicats ont donc expliqué les raisons de cette grève devant les médias.
La première revendication c’est la revalorisation des salaires dans le public comme dans le privé : « si l’État hausse les salaires de ses fonctionnaires, cela enverrait un bon message pour inciter une augmentation dans le privé » estime le représentant du FO, Franck Haussner.
Le représentant de FSU, Jean-Paul Clot, a également abordé la baisse des salaires dès le premier emploi: « Pour vous donner un exemple, en tant qu’enseignant, quand j’ai commencé en 1985, je gagnais 2,7 fois le SMIC, aujourd’hui, ceux qui démarrent sont à 1,3 fois le SMIC ».
La réforme de l’assurance chômage qui entre en vigueur le premier octobre prochain est aussi une des causes de cette grande mobilisation. En effet, cette réforme entraînerait une réduction des allocations chômage en moyenne de 17%, une baisse inacceptable pour les syndicats comme l’a expliqué le secrétaire de la CGT : « Depuis trente ans, les gouvernements sont dans une logique de diminution des droits au chômage, on n’a pas vu le chômage baisser pour autant, malgré les réformes, il serait temps de se poser les bonnes questions ».
Ils critiquent également le nouveau système de retraite à points « on souhaite garder le système par répartition, on ne veut pas de la retraite à points. ». « Sur la forme, c’est lamentable d’attendre la fin du quinquennat pour remettre cette réforme sur le tapis » a martelé Jean-Paul Clot de la FSU.
Les syndicats ne seront pas les seuls présents mardi prochain, ils seront accompagnés par les lycéens qui répondront à l’appel de l’Union nationale lycéenne. Ils aimeraient eux revenir sur la réforme déjà adoptée du Baccalauréat. « Avec le contrôle continu, nous ne serons pas évalués de la même façon selon les établissements, nos bacs n’auront pas la même valeur selon le lycée d’où l’on vient » estime Julia Pallano, représentante UNL.
Enfin, cette mobilisation d’ampleur nationale sera également suivie par les acteurs responsables des transports publics. Il a déjà été annoncé qu’il n’y aurait « ni tramway ni bus dans la métropole niçoise ». Les chemins de fer du département ne circuleront pas également, et un préavis a aussi été déposé du côté de la SNCF.
D’autres secteurs comme celui comme dans l’énergie, l’hospitalier, l’action sociale, le commerce, la métallurgie sont également prévus même si pour l’instant rien n’a été officialisé.