Ce mardi, la mobilisation syndicale contre les ordonnances réformant le droit du travail pourrait être forte.
Outre la CGT, Solidaires et la FSU, certaines fédérations FO et CFE-CGC ont décidé de se joindre au mouvement en opposition avec leur direction nationale. Ni la CFDT ni la CFTC participeront à cette journée de grève.
En fait, plus qu’une protestation contre cette reforme, il s’agit de mettre les jalons sur la future recomposition de la gauche et les communistes , par le biais de la centrale syndicale qui leur est acquise, veulent peser face au danger qui vient des Insoumis des Mélenchon, qui en grand acteur a déjà endossé l’habit du contestataire en-chef.
La CGT a battu le rappel des troupes. «nous attendons un haut niveau de mobilisation », avait déclaré Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, qui précisait qu’une autre journée de mobilisation serait organisée. Elle aura lieu le 21 septembre prochain, deux avant la manifestation organisée par le mouvement du Chavez gallican.
Selon le syndicaliste, les nombreux appels à la grève sont le signe d’«une effervescence et d’un très fort mécontentement».
Le secteur public, qui n’est pas concerné par la réforme du Code du travail, participera au mouvement. Dans ce cas, on devrait dire: à la guerre comme à la guerre !
A Nice des perturbations dans le secteur de la mobilité ( tram, bus, trains, avions) sont annoncés.