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21 novembre 2024

Henry-Jean Servat et Jean Moucheboeuf, unis pour le bien-être animal

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Ce lundi 3 juin a eu lieu une conférence de presse sur le bien-être animal et l’abattage rituel. À l’approche de l’Aïd, la recrudescence d’abattage de moutons inquiète Henry-Jean Servat et Jean Moucheboeuf. Voici ce qu’il faut savoir.

En 2023, 40 moutons ont été retrouvé dans un 12m2 d’un appartement social dans un état lamentable. Malgré un partenariat signé entre la préfecture et un certain nombre d’associations musulmanes pour que cela se fasse dans le respect du bien-être animal, les choses se passent mal. Et facteur aggravant supplémentaire cette année, il n’y a pas eu d’accord trouvé. Une situation alarmante à l’approche de l’Aïd où celle-ci sera célébrée traditionnellement. Soit par abattage par égorgement sans respect de l’animal ou des règles élémentaires d’hygiènes.

Unis malgré les divergences sur le spectre politique

Malgré les différences politiques, ces derniers se retrouvent à 100% lorsqu’il s’agit de la cause animale. Bien qu’Henry-Jean Servat demande clairement que l’on n’égorge pas les animaux. Ce dernier a conscience qu’on ne peut atteindre la perfection absolue. Le principal est surtout d’avoir des méthodes d’abattage permettant un moindre mal pour l’animal. Leurs exigences ? « La suppression des dérogations accordés aux cultes sur l’abattage rituel donc le respect des lois françaises », évoquent-ils. Ces derniers demandent également à la religion de s’adapter en intégrant « un étourdissement au préalable ». Une façon d’éviter que l’animal souffre tout en respectant leur dogme religieux. Il s’agirait donc, pour eux, d’une évolution possible.  

Une cause prise avec sérieux

C’est donc à deux semaines de l’Aïd, qu’ils demandent une surveillance supplémentaire des élevages de moutons pour éviter que les éleveurs vendent de manière « anarchique » à des particuliers ou à des entreprises qui ne respecteraient pas les règles : sans accord vétérinaire, sans traçabilité. Ils souhaitent un contrôle spécifique supplémentaire accompagné d’un renforcement des sanctions pour tout contrevenants. « Les gens doivent savoir clairement que s’ils se font attraper avec un mouton dans leur baignoire, leur chambre ou leur voiture, les sanctions seront très fermes », insiste Jean Moucheboeuf. Aucune animosité avec la religion, simplement le souhait de respecter les animaux. Enfin, ils ont saisi le préfet pour faire part de leurs exigences. En rappelant les règles européennes et en insistant sur les mesures à mettre en place concernant le bien-être animal.

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