Il n’y a pas de doute sur le fait que les italiens considèrent le « niçois » Giuseppe Garibaldi comme un des leurs. Tout récemment dans le cadre des manifestations pour la célébration de l’Unité Italienne qui ont commencé le 5 mai à Quarto, lieu du départ de l’expédition des Milles qui fut à l’origine de la conquête du Royaume des Deux-Siciles et de la successive fondation du Royaume d’Italie sous la Maison de Savoie, le Président de la République Italienne, Giorgio Napolitano, rendit un vibrant hommage à la figure historique de ce héros des Deux-Monde.
Et le 2 juin, idéalement, se lie au souvenir du jour de la mort de Giuseppe Garibaldi dans son île de Caprera et, également, au jour de naissance de la République Italienne.
Giuseppe Garibaldi, qui fut un ardent républicain et qui se plia à la nécessité de la constitution d’un Royaume seulement par « realpolitik », eut encore une fois raison même si, malheureusement, à titre posthume.
Garibaldi voulait une Italie républicaine et l’Italie est aujourd’hui une république.
Et, si les hasards de l’histoire ont fait que c’est en ce même jour du 2 juin que les deux évènements, mort de Giuseppe Garibaldi et célébration de la proclamation de la « Repubblica Italiana », ont eu lieu comment ne pas y voire un signe symbolique du destin ?