Comme Paris dans la chanson de Dutronc, le Marché d’Intérêt National de Nice se met en branle chaque matin un peu avant l’aube pour accueillir les centaines de clients, pour la plupart des professionnels en quête de fruits, fleurs, légumes, viandes et poissons.
Mais cette année a une saveur bien particulière pour ce marché niçois qui a dignement fêté ses 40 ans en recevant le Congrès Mondial des Marchés de gros, en installant un réseau de fibre optique couvrant l’intégralité du MIN, en organisant la seconde édition du MIN en fête ayant accueilli près de 27 000 visiteurs et, enfin, en créant son site internet : www.min-de-nice.fr.
Il est 5h donc et le MIN de Nice s’éveille. Les marchands et revendeurs ont déballé leur plus belle marchandise et on aperçoit déjà les premiers acheteurs qui après s’être arrêté pour une pause café dans l’un des bars du marché sont, à présent, les mains dans les blettes, les courgettes et les tomates, vedettes incontestables de l’assiette comme du panier niçois.
Chef de cuisine, gérant de libre-service, revendeurs de marchés locaux…Ils sont plus nombreux sur le coup des 7-8h a balader dans les travées du carreau central comme dans les box qui l’entourent. Et là, ça « tchatche », ça marchande et ça tape dans la main comme cela était déjà le cas il y a quelques années. Car ici, on se connaît, les générations ont pris l’habitude de se suivre et il est loin d’être rare de voir les mêmes noms sur les box depuis la création du marché de gros niçois.
Mais le MIN de Nice ne se résume pas aux fruits, légumes et fleurs car beaucoup de sociétés de produits carnés ou de la mer comme de surgelés se sont installées au sein du marché niçois et on y trouve aussi d’autres services comme des avocats ou des experts comptables.
On le voit le Marché d’Intérêt National de Nice fait dans la diversité et ce n’est pas pour déplaire à une clientèle qui, ainsi, trouve à portée de main les solutions à ses recherches.
« Ici, on est en famille et on se connaît tous très bien. C’est un peu comme un village dans la ville, un village qui vit de 3h du matin jusqu’au début de l’après-midi. C’est tellement agréable de se retrouver chaque jour pour une nouvelle matinée. »
Mme Piccini est une des anciennes du MIN de Nice et l’une des plus impliquées dans la gestions de ce navire piloté par la société Sominice avec à la barre un Joseph Calza bien décidé à faire de son marché, l’une des plate-forme les plus performantes du Sud-Est de la France. C’est avec plaisir qu’elle nous dit être présente chaque jour dans ce marché qui respire la bonne santé, et, ce qui ne gâche rie, fait preuve d’une santé financière à toute épreuve.
Bon anniversaire donc à ce marché niçois qui se porte si bien ainsi qu’à l’ensemble des revendeurs et concessionnaires le composant et faisant ainsi de lui le second marché sur le plan national après le célèbre marché parisien de Rungis.
