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24 novembre 2024

Immmigration des tunisiens sur la Côte d’Azur : un nouveau chapitre après le sommet franco-italien ?

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On s’attendait entre 20 et 25 000 migrants mais ce pic d’immigration n’a jamais eu lieu. « Il n’y a pas de hordes de migrants dans la ville » assurait même Jean-Claude Guibal, Député-Maire de Menton. Pour Dominique Paillé, président de l’OFII : « L’immigrations ne peut s’accommoder de coups de menton et de grand discours ».


migrants.jpg Rien ne serait plus mesquin et à courte vue de la part de chaque membre de l’UE que de se replier sur soi-même face aux problèmes posés par les émeutes en Afrique du Nord et le risque de migration frénétique et désespérée vers nos côtes. » a déclaré le président de la République italienne on. Giorgio Napolitano.

« La réponse, a-t-il ajouté, doit être celle d’un engagement fort en matière de coopération pour le développement des pays de la Méditerranée méridionale et orientale. En tant que pays plus développés et riches nous devons faire preuve de responsabilité et et de générosité clairvoyante .
Et ce, non seulement pour être conformes aux principes et valeurs de solidarité, mais aussi pour avoir été capables de comprendre que c’est notre propre intérêt à assumer un avenir qui est déjà commencé ».

Une réforme de l’accord de Schengen sur la libre circulation trans-frontière et non pas son abolition. Du sommet bilatéral de Italie-France, ce message va à l’Europe. La réplique de l’UE : « Vous ne pouvez pas suspendre Schengen, il faut des précisions pour éviter les malentendus ».

« Aucun de nous ne veut nier ou supprimer l’accord de Schengen, mais dans des circonstances exceptionnelles, nous croyons qu’il doit y avoir des changements sur lesquels nous avons convenu de travailler ensemble « , a déclaré le Premier ministre Silvio Berlusconi lors d’une conférence de presse à Villa Madama avec le Président français Nicolas Sarkozy.

« Nous voulons que le traité de Schengen reste en vie, mais il doit être réformé pour rester en vie », a déclaré Nicolas Sarkozy.
« La France ne veut pas sortir de Schengen. Ce que demande la France, c’est qu’on revoit les clauses de sauvegarde de façon à ce qu’on puisse, dans des situations particulières, établir des contrôles aux frontières nationales à partir du moment où il y des situations exceptionnelles » (Henri Guaino, Conseiller Spécial de Nicolas Sarkozy)

Du côté de l’Eglise Catholique, après l’appel du Pape Benoit XVI dans son message pascal « Pour les nombreux exilés et aux réfugiés qui proviennent de différents pays d’Afrique…que se manifeste la solidarité de tous ! », voici la déclaration de Monseigneur Domenico Mogavero, Evêque de Mazara (diocèse où se trouve l’île de Lampedusa) qui est aussi membre de la Commission des migrants de la Conférence Episcopale.
Il a ainsi commenté la querelle diplomatique entre l’Italie et la France en ce qui concerne la validité des autorisations de circuler dans l’Espace Schengen concédées temporairement par l’Italie aux migrants tunisiens : « Que la France et l’Italie dépassent leurs égoïsme! Face à cette émergence humanitaire on devrait oublier les critères exclusivement juridiques et les intérêts de chacun pour considérer que ceux qui frappent à notre porte ne le font pas par plaisir personnel ni pour nous déranger mais pour demander un futur digne de la condition de la personne humaine ».

L’Évêché de Nice nous a déclaré qu’aucun communiqué officiel est prévu sur cet argument pour le moment.

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