Le diagnostic est simple: La faible baisse de prix de l’immobilier n’est pas suffisante pour débloquer le marché. En fait, entre les vendeurs qui continuent de croire que leurs bien se vendra au prix rêvé et ne cèdent leur bien que s’ils en sont contraints, et des acheteurs qui aimeraient des prix plus justes, le volume des transactions affiche un voyant rouge !
Le confirment les données trimestrielles de la FNAIM, le puissant syndicat composé de 680 cabinets affiliés dans le département, qui mettent en évidence soit une réduction des prix moyens de – 3,35% (2013/2014) qu’une augmentation du délai d’écoulement (107 jours contre 97) dans la région niçoise. La même tendance, même si réduite, est présente également dans les autres territoire azuréens, sauf à Menton où les prix sont équivalents.
Pour Frédéric Pilou, son Président départemental : « On assiste à un regain d’intérêt de la part des acheteurs. Il est dommage que les mesures techniques de la loi ALUR* viennent encore freiner le processus de vente des copropriétés, ce qui représente la majorité des transactions ».
Cependant cette loi, qui renforce la clarté du marché en éliminant la possibilité d’abus et escroqueries au prix d’une surcharge administrative et d’information, aura l’avantage de favoriser le recours aux compétences professionnelles, d’où la prévision d’une sensible augmentation des transactions via une agence au détriment de la vente directe entre particuliers.
Comme quoi tous les maux ne viennent pas pour nuire…et le lobbying de ce syndicat auprès du Ministre et du Parlement a bien fonctionné.
Comme on dit: d’un problème nait une opportunité !