Nice Premium : Olivier Bertolino, pourquoi avoir choisi la Cote d’Azur et plus particulièrement Nice ?
Olivier Bertolino : 
Nice est une ville qui comporte des critères très interéssants pour le secteur du Tourisme. Elle est la 3ème ville de France en terme de PIB par habitant ; détient le 2nd aéroport de France en nombre de lignes régulières, le 1er port de croisière national, des réseaux ferroviaires et autoroutiers complets et un environnement privilégié : mer, montagne et soleil. Très peu d’endroits dans le monde peuvent se vanter d’avoir de tels paramètres. De plus la clientèle azuréenne, à fort pouvoir d’achat, fait preuve d’un engouement certain pour le tourisme. Nice est, après Paris, la seule métropole française à pouvoir positionner un Salon de Tourisme à l’échelle mondiale
NP : Quel est le véritable positionnement de ce Salon ?
OB : Un contexte si particulier oblige de ne pas proposer un salon trop généraliste
Nous souhaitons réunir à terme, le plus tôt possible, le plus grand nombre de professionnels et d’institutionnels au niveau international et devenir LE salon international du Tourisme du Sud-est. Seul Nice en a le potentiel.
NP : Comment vous situez-vous par rapport aux 2 autres salons phares de la Côte d’Azur que sont le Monte Carlo Travel Market de Monaco et l’ILTM de Cannes ?
OB : Nous ne sommes pas en état de concurrence avec ces 2 salons. Au contraire, je dirais plutôt qu’il existe une grande complémentarité entre nous. Notre présence permet donc de compléter l’offre et de répondre ainsi à la demande et aux spécificités de la population azuréenne.
NP : Quels sont vos objectifs pour ce salon, vos attentes, notamment en terme de fréquentation ?
OB : Nous espérons bien évidemment une hausse du nombre de visiteurs. L’objectif reste de faire mieux que les éditions précédentes. Lors des deux dernières nous avions enregistré une fréquentation entre 10 000 et 12 000 visiteurs. Nous espérons au minimum réitérer cette performance. A terme, l’objectif principal est d’être le salon le plus exhaustif possible en matière d’offre internationale.
NP : Quelles sont les différences cette année par rapport aux éditions précédentes ?
OB : Même si elle ne s’est pas accrue en nombre de stands, l’offre est beaucoup plus diverse et plus complète que les années précédentes. Plusieurs destinations sont venues élargir la palette existante comme la Chine, le Maroc, l’Indonésie ou bien encore la Corse.
NP : Y a-t-il une destination phare cette année ?
OB : Non pas encore, le salon est trop jeune. Il nous manque beaucoup de destinations importantes comme l’Amérique du Nord, la Scandinavie ou encore la Grande-Bretagne. Nous espérons les compter parmi nous lors des éditions futures.
NP : Comment envisagez-vous l’avenir du Salon ?
OB : Nous mettons tout en œuvre pour avoir d’ici peu des destinations comme la Croatie, l’Europe de l’Est, le Magrheb ou encore les Etats-Unis. Nous y travaillons depuis plusieurs années. Notre souhait est de les avoir un jour, leur présence serait extrêmement porteur pour le salon. Un grand nombre de destinations sont interessées pour etre représentées dans le futur comme Israel, le Qatar ou Dubaï.
