Lunehiver, étoile montante de la scène artistique niçoise, a récemment dévoilé son dernier EP, embrassant des mélodies pop : «Anémoia».
Nicolas Muratore, plus connu sous le nom de « Lunehiver » est un jeune artiste niçois âgé de 20 ans. Il conjugue ses études en ingénierie et la musique. Depuis cinq ans, il façonne des mélodies, une passion qui a récemment trouvé son écho dans son deuxième album, « Anémoia », dévoilé le 22 mars. Composé de quatre titres, il est désormais accessible sur toutes les plateformes de streaming, offrant ainsi une immersion dans l’univers de ce jeune chanteur niçois.
Que signifie votre nom d’artiste « Lunehiver » ?
«Ce nom-là, j’ai mis énormément de temps à le trouver. Il y a énormément de significations. Quand on le prononce d’une traite ça fait penser à l’ « univers » qui nous entoure. C’est aussi la composition de deux mots « Lune » et « Hiver ». Après, il y a d’autres petites significations à l’intérieur avec par exemple le placement des lettres dans le mot mais c’est un peu plus personnel.»
Pourquoi avoir choisi de vous lancer dans le domaine de la musique ?
«Avant de commencer à m’intéresser à la composition, j’écrivais beaucoup mes idées. J’ai commencé à mon arrivée au lycée parce que j’avais besoin de mettre sur papier certaines de mes idées et je trouvais ça intéressant. J’ai commençé par les poèmes et après je me suis dit pourquoi pas essayer de les chanter.»
Quelles ont été vos sources d’inspiration pour donner naissance à votre album « Anémoia » et la chanson « Je t’ai vu sourire » ?
«J’aime bien mettre de mon vécu dans les chansons tout en y rajoutant parfois un peu de fiction pour amplifier les émotions. J’ai eu pas mal d’inspiration. J’avais vraiment le besoin de ressortir un projet. J’avais vraiment envie de faire quelque chose de très pop, très vendable entre guillemets. J’ai choisi le mot « Anémoia », un mot qui n’existe pas vraiment, mais qui pourrait représenter un souvenir, la nostalgie d’une époque qui n’existe plus. Et plus particulièrement, la chanson « je t’ai vu sourire ». C’est l’histoire d’un jeune homme qui se promène seul dans la rue sous la pluie et qui aperçoit une personne qu’il n’a pas vue depuis longtemps.»
Quels sont les artistes ou groupes que vous aimez et qui vous ont influencé ?
«A mes débuts, j’avais une énorme inspiration, j’écoutais énormément Maxence Lapérouse. Plus récemment, il y a eu Orelsan, Lomepal et tout dernièrement Pierre de Maere qui est un artiste que j’apprécie tout particulièrement.»
Quelles sont vos attentes pour cet EP et votre carrière à venir ?
«J’ai plusieurs centres d’intérêt, dont la musique mais j’apporte une grande importance à ma carrière d’ingénieur. La musique pour moi, c’est un réel échappatoire et si ça pouvait prendre une envergure plus importante ce serait avec joie de l’implanter dans mon quotidien. « Anemoia » est le 1er jalon d’une suite de petits albums que je vais sortir sur les prochaines années pour essayer de faire un projet avec une continuité. J’envisage clairement de continuer à faire des chansons et essayer de toucher le plus de monde possible. Je travaille actuellement sur un prochain album, je pense sortir quelque chose pour l’été ou juste après l’été.»