Ce mardi 18 février, a eu lieu au Groupama Stadium à Lyon, le lancement du Comité d’organisation de Jeux Olympiques et Paralympiques des Alpes Françaises 2030 (COJOP). En présence de plusieurs personnalités sportives, Edgar Grospiron, président du comité, annonce ses ambitions.
C’est la 4ème fois que la France accueille les JO d’hiver : il y a eu Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992. En 2030, ces Jeux se passeront dans les Alpes françaises, et Nice accueillera des épreuves sportives comme le hockey, le patinage artistique, le short-track et le curling.
Les mots des différentes personnalités
Michel Barnier, ancien Premier Ministre, a débuté la cérémonie en disant : « voyant la réussite des JO de Paris 2024, nous avons l’intention de reproduire cela pour Alpes 2030« . Il insiste sur le fait « d’organiser le travail de manière structuré avec les élus locaux dans un contexte de restriction budgétaire et d’exigence du au changement climatique. » David Lappartient, président du comité national olympique et sportif français, lui succède au micro : « il y avait de nombreux pays candidats mais c’est encore la France qui a gagné. Nous sommes le berceau des JO d’hiver, c’est ici qu’ils sont nés. On saura relever ce défi. » Il poursuit : « ensemble, nous allons réussir de grands Jeux olympiques. Nous avons les plus belles montagnes du monde ».
Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, prend la parole et annonce en ricanant : « on a maintenant choisis notre chef : Edgar Grospiron le boss des bosses qui devient maintenant le seigneur des anneaux. » Il poursuit avec tact : « ces Jeux doivent montrer ce vers quoi on tend face au changement climatique, de forger un consensus sur le chemin emprunté. Il faut montrer au monde que nos montagnes sont vivantes et le resteront ».
« On en ressortira avec fierté«
L’ambiance de cette conférence est sur le ton de l’humour. Le dernier à prendre la parole est bien entendu, Edgar Grospiron. « Le défi qui m’attend est comme un long champ de bosses. Donc il va falloir avoir les genoux solides. Ne vous inquiétez pas, j’ai l’habitude » plaisante Edgar Grospiron. « La bosse n’est jamais le problème, mais peut être l’opportunité. On va rencontrer des bosses mais notre mission va être de les surmonter, de les affronter. Plus l’obstacle est grand, plus l’opportunité est belle derrière et c’est à ça que l’on va s’attaquer tous ensemble avec le comité d’organisation », assure-t-il.
L’ancien athlète ne peut contenir ses émotions en racontant : « c’est incroyable ce qu’il se passe depuis que j’ai appris la nouvelle. Beaucoup d’acteurs ont tout fait pour ramener les Jeux ici, et maintenant ma mission est de les organiser. » Plus qu’un objectif personnel, mais un projet de toute une vie attend l’ancien médaillé olympique. « Ces JO s’inscrivent dans un enjeu qui les dépassent, dans un tout qui rejoint ma vision de la montagne face au défi climatique, à la raréfaction du manteau neigeux« , avoue-t-il. « On doit se doter d’une vision qui doit accompagner la transition de la montagne française. Les Jeux doivent être un catalyseur de cela. Si on arrive à faire cela, on en ressortira avec fierté« , clôture-t-il.
