La rentrée scolaire représente tout les ans pour les parents comme pour les enfants, comme un «défi» à relever. Pour les enfants en situation de handicap, la tâche est beaucoup plus ardue.
Cette année, Eric Ciotti, le député UMP, président du conseil général des Alpes-Maritimes est monté au créneau pour déplorer la situation actuelle.
Les auxiliaires de vie (AVS) sont, pour les enfants qui souhaitent étudier, un élément plus qu’indispensable afin de les aider à poursuivre leurs études dans de bonnes conditions.
Pourtant une situation aujourd’hui semble empêcher à certains élèves en situation de handicap de poursuivre leurs études.
En cause, l’Etat qui ne peut pas garantir à plus de 200 enfants handicapés d’être scolarisé, pour lesquels la présence d’un auxiliaire de vie est primordial. Pour pouvoir permettre à ces enfants d’être accompagné dans le milieu scolaire, cela passe par la mise à disposition des financements nécessaire.
Eric Ciotti, le président du conseil général des Alpes-Maritimes déplore cela : « Mon indignation est grande car le rôle des auxiliaires de vie est primordial pour l’intégration et la scolarisation des élèves handicapés ».
Dans le département des Alpes-Maritimes, les AVS permettent aujourd’hui à plus de 1 600 enfants de pouvoir avoir la possibilité de vivre l’expérience de l’école avec tout les autres enfants. Une expérience que des enfants ne peuvent pas vivre du à un manque de financement de la part de l’Etat.
Le député UMP est monté au créneau « Cette situation est plus que dommageable pour l’intégration des enfants handicapés et c’est pour cela que j’ai décidé d’écrire un courrier à Mme la ministre de l’Éducation Nationale, Mme Najat Vallaud-Belkacem, il y a quelques jours, pour lui faire part de la position actuelle des enfants qui sont en situation de handicap ».
Bien au delà de ses compétences obligatoires, le Conseil général des Alpes-Maritimes mène tout de même une action qui a le mérite d’être exemplaire en renforçant le dispositif de l’Éducation National avec 35 AVS.
Seul département de la France a mener cette action, Eric Ciotti, ainsi que tout le département des Alpes-Maritimes souhaitent que l’État réagisse face à cette délicate situation.
Dans son courrier pour le ministre de l’Education Nationale, le président du Conseil général des Alpes-Maritimes n’a pas hésité à montrer tout son mécontentement « Des parents, particulièrement préoccupés par les conditions de la rentrée scolaire de leur enfant handicapé, ont déjà appelé mon attention sur cette situation très dommageable ».
Invité lors de la conférence de presse qui s’est tenu dans les locaux du Conseil général des Alpes-Maritimes, un parent d’élève, très ému, a tenu a rappeler l’importance des AVS « En effet, ces personnes sont très importantes au quotidien pour nos enfants, l’auxiliaire de vie ici présente pour représenter ses collègues en est le parfait exemple, si elle n’était pas la pour mon enfant, il n’aurait pas eu la chance d’aller à l’école et je la remercie du fond du cœur pour tout ce qu’elle a pu faire avec mon enfant ».