L’aéroport de Nice Côte d’Azur, deuxième aéroport de France, a mis en service vendredi 6 juillet dernier les premiers sas PARAFE – Passage Rapide Automatisé aux Frontières Extérieures – à reconnaissance faciale. Cette nouvelle technologie est le fruit d’un travail commun mené entre la société IN Groupe – spécialiste mondial de l’identité biométrique régalienne – et celle de Gunnebo, leader mondial des solutions et des services de sécurité.
Quatre sas ont été installés et douze autres le seront dans les mois qui suivent, aux arrivées comme aux départs. « Un gain de temps considérable, un outils de sécurité fiable et l’assurance d’une meilleure répartition des effectifs » déclarait Jean-Philippe Nahon, Directeur Départemental de la PAF – Police de l’Air et des Frontières – face à la presse ce lundi.
Les test dureront un mois, du 6 juillet au 6 aout, après quoi ils seront répartis dans les deux terminaux. « Leurs installation à seulement pris cinq mois » se félicitait Didier Truh – Président Directeur Général d’IN Group – cette même entreprise qui produit et confectionne les passeports en France.
Les aéroports de Lyon et Marseille sont déjà équipés de sas PARAFE, mais qui sont pour leur part paramétrés pour reconnaître les empreintes digitales des passagers. « L’intérêt des sas PARAFE, que nous développons en partenariat avec Gunnebo, est qu’il est possible de les paramétrer soit pour une reconnaissance biométrique par empreinte digitale, soit pour une reconnaissance faciale, en fonction des demandes des aéroports », expliquait Didier Trutt.
Qu’en adviendra-t-il de la protection des données personnelles et du stock d’informations gardées ? La PAF répond « confidentiel ». Dans le sillage de Nice, les aéroports de Lyon et Marseille sont en réflexion pour une mise à jour du système en reconnaissance faciale.