Après trois ans de mobilisation, la justice a tranché : la France doit agir rapidement pour le climat. Encore une victoire pour l’Affaire du siècle qui avait pour objectif d’obliger l’État à agir.
Ce jeudi 14 octobre 2021, le tribunal administratif de Paris a donné raison à l’Affaire du siècle. L’État a jusqu’au 31 décembre 2022 pour réparer les conséquences de son inaction climatique.
📣 #BreakingNews Le jugement de #LAffaireDuSiècle vient de tomber : La France est condamnée à réparer les conséquences de son inaction climatique !
Une décision qui met le climat au coeur du débat pour la #présidentielle2022 🌏
Thread explicatif 👇 #PasDeClimatPasDeMandat pic.twitter.com/kgglfHDIQt
— L'affaire du siècle (@laffairedusiecl) October 14, 2021
Cette décision est une double peine pour l’État qui, non seulement est obligé d’agir et de réduire ses émissions de gaz à effet de serre, mais aussi parce que «tout dépassement sera puni et devra être sanctionné», ajoute l’équipe de l’Affaire du siècle.
«Désormais plus aucun.e candidat.e à l’élection présidentielle ne peut ignorer ceci : en refusant d’agir pour le climat, il ou elle mettra l’Etat hors-la-loi», a ajouté Jean François Julliard, directeur de Greenpeace France.
Pour rappel, en décembre 2018, quatre associations – Notre affaire à tous, la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme, Greenpeace France et Oxfam France – portent plainte contre l’état pour inaction climatique. La pétition associée à cela est ratifiée par 2,6 millions de français : l’Affaire du siècle est née.
L’affaire reprochait à l’état entre autres le retard accumulé sur la période 2015-2018, au cours de laquelle le budget carbone avait été dépassé de 61 millions de tonnes équivalent CO2.
Ainsi, la victoire annoncée hier vient compléter les précédentes, notamment lorsqu’en février dernier, l’état avait été condamné et que son inaction climatique avait été jugée illégale.