« Je déclare officiellement ouverte en cet instant l’année de l’Arménie à Nice ». Par ces mots protocolaires et habituels, Jacques Peyrat n’a pas simplement annoncé cet événement qui durera un an. Il a surtout rendu hommage à la république Caucasienne dont le peuple a trop souvent souffert d’être à la limite entre l’occident et l’orient. Evoquant les récentes lois sur le génocide arménien, le Sénateur Maire, d’un ton solennel, affirme « qu’il ne faudra pas revenir sur ce que la science nous a dit du génocide, ce que l’histoire nous dit, sur ce que la souffrance des rescapés nous crie, et sur ce que désormais en France la loi le proclame. Durant une année, nous allons découvrir une culture mais n’oublions jamais ceux qui ont voulu la détruire ».
Son Excellence Edvard Nalbandian apprécie les honneurs faits à son pays et est reconnaissant des gestes venus de l’hexagone. Il rappelle l’histoire commune des deux pays et « la profondeur des liens d’amitié qui sont établis depuis des siècles entre l’Arménie et la France. L’Histoire entre les deux pays est une histoire continuelle de sympathie et de confiance, avec plusieurs pages lumineuses où les arméniens et les français se sont trouvés côte à côte dans leur combat, leur joie et les difficultés. » Cette fraternité a été concrétisée par la visite de Jacques Chirac en Arménie, il y a quelques semaines et pour la première fois.