L’avocat Me Adrien Verrier, conseil de Sandra Bertin, a communiqué avoir déposé au nom de son assistée un signalement au procurateur de la République sur la base de l’article 40 du code de procédure pénale, qui enjoint à tout fonctionnaire de signaler « sans délai » tout crime ou délit dont il acquerrait la connaissance.
En fait, dans un entretien accordé au Journal du dimanche daté du 24 juillet, Sandra Bertin, responsable du Centre de supervision urbain (CSU) de Nice, explique qu’« au lendemain des attentats », le cabinet de M. Cazeneuve lui a demandé de travestir la réalité : municipale responsable de la vidéosurveillance à Nice accuse le ministère de l’intérieur d’avoir exercé à son encontre des « pressions ».
« Nous avons considéré que les faits, témoignages à l’appui, étaient visiblement constitués sur le plan d’infractions pénales pouvant entraîner des poursuites », a déclaré Me Adrien Verrier, à sa sortie du tribunal de Nice.
« Dès lors, nous avons finalisé le signalement avec toutes les pièces justificatives, tous les noms, tous les détails, de manière à faire toute la lumière sur les faits », a-t-il poursuivi.
Dommage que cet acte ait suivi, et non précédé, les fracassantes déclarations publique de madame Bertin .
Si avait été le cas, il aurait contribué à mieux connaître la dynamique des faits plutôt que déclencher les polémiques qui ont suivi.